Cabinet Yann Botrel

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  • Phobies et hypnose : Comprendre et Surmonter nos Peurs Irrationnelles

    Les phobies font partie des troubles anxieux les plus courants, touchant des millions de personnes à travers le monde. Ces peurs intenses et irrationnelles peuvent perturber considérablement la vie quotidienne d'une personne, limitant ses activités et provoquant un sentiment d'anxiété persistant. Dans cet article, nous explorerons les différents types de phobies, leurs causes potentielles, leurs symptômes et les approches de traitement qui peuvent aider les individus à surmonter ces peurs paralysantes.

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    Comprendre les phobies

    Une phobie est définie comme une peur intense et persistante d'un objet, d'une situation ou d'une activité spécifique. Les phobies peuvent être classées en deux catégories principales : les phobies spécifiques et les phobies sociales. Les phobies spécifiques se manifestent par une peur excessive d'objets ou de situations spécifiques, tels que les phobies des animaux, des hauteurs, des espaces clos, des avions, etc. Les phobies sociales, quant à elles, sont caractérisées par une peur intense des interactions sociales ou de situations sociales spécifiques, comme parler en public ou manger en public.

    Causes potentielles des phobies

    Les causes exactes des phobies ne sont pas encore complètement comprises, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer à leur développement. Des recherches suggèrent qu'une combinaison de facteurs génétiques, de traumatismes passés, d'apprentissage et de prédispositions individuelles peut jouer un rôle dans l'apparition des phobies. Par exemple, une personne ayant vécu une expérience traumatisante associée à un objet ou à une situation spécifique peut développer une phobie liée à cet élément.

    Symptômes des phobies

    Les symptômes des phobies peuvent varier d'une personne à l'autre, mais ils incluent généralement une peur intense et immédiate, une accélération du rythme cardiaque, une transpiration excessive, des tremblements, des difficultés respiratoires, des nausées et une sensation de panique. Les personnes atteintes de phobies peuvent également ressentir une forte anxiété à l'idée d'être exposées à leur objet ou à leur situation phobique, ce qui peut les amener à éviter activement ces stimuli, perturbant ainsi leur vie quotidienne.

    Approches de traitement

    Heureusement, il existe plusieurs approches de traitement efficaces pour les phobies. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est couramment utilisée pour traiter les phobies. Elle implique généralement une exposition progressive à l'objet ou à la situation phobique, permettant à la personne de surmonter sa peur par des techniques de relaxation et de réévaluation des pensées négatives associées à la phobie. Des médicaments tels que les antidépresseurs ou les anxiolytiques peuvent également être prescrits dans certains cas.

    L'hypnose Ericksonienne reste un traitement très adapté. L'améliration des symptomes est visible en quelques séances. 

    La gestion personnelle des phobies

    En plus des traitements professionnels, il existe des stratégies d'auto-assistance que les personnes phobiques peuvent utiliser pour faire face à leurs peurs. La relaxation profonde, la méditation, la respiration contrôlée et la visualisation positive peuvent aider à réduire l'anxiété associée aux phobies. L'éducation sur la phobie elle-même et la recherche de soutien auprès de groupes de soutien ou de personnes partageant les mêmes préoccupations peuvent également être bénéfiques.

    Conclusion

    Les phobies sont des troubles anxieux courants qui peuvent considérablement perturber la vie quotidienne des individus. Il est important de comprendre que ces peurs sont irrationnelles et de ne pas les minimiser. Heureusement, avec les approches de traitement appropriées, les personnes phobiques peuvent apprendre à gérer leurs peurs et à mener une vie plus épanouissante. Si vous ou quelqu'un que vous connaissez souffrez de phobies, il est essentiel de rechercher de l'aide professionnelle pour obtenir le soutien nécessaire.

  • Les Origines de la Psychiatrie : Une Exploration de l'Évolution des Soins Mentaux

    Introduction

    La psychiatrie, discipline médicale consacrée à l'étude et au traitement des troubles mentaux, a une histoire riche et complexe qui remonte à l'Antiquité. Au fil des siècles, les conceptions et les approches de la psychiatrie ont évolué, reflétant à la fois les progrès scientifiques et les changements sociaux. Cet article se propose d'explorer les origines de la psychiatrie, en mettant l'accent sur les développements majeurs qui ont façonné cette discipline cruciale.

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    Les Origines Antiques

    Les premières traces de soins mentaux peuvent être retracées dans les anciennes civilisations de l'Égypte, de la Grèce et de Rome. Dans l'Égypte antique, les maladies mentales étaient souvent attribuées à des causes surnaturelles, et les traitements incluaient des rituels religieux et des incantations. En Grèce, Hippocrate, considéré comme le père de la médecine moderne, a rejeté l'idée de causes surnaturelles et a cherché des explications rationnelles aux troubles mentaux. Il a également proposé des traitements basés sur l'observation et la documentation des symptômes.

    L'Asile et les Premières Institutions

    Au Moyen Âge, les soins aux personnes atteintes de maladies mentales étaient souvent confiés à des institutions religieuses, telles que les monastères et les hospices. Cependant, ces établissements étaient souvent dépourvus de véritables traitements médicaux et servaient davantage à isoler les individus atteints de troubles mentaux de la société.

    Le XVIIIe siècle a marqué le début de la transformation de l'approche des soins mentaux. En Europe, des asiles ont été créés pour accueillir les personnes atteintes de maladies mentales. L'un des plus célèbres est l'Hôpital de la Salpêtrière à Paris, fondé en 1656 par Louis XIV. Cependant, ces asiles étaient souvent surpeuplés, insalubres et les traitements étaient rudimentaires, voire brutaux.

    L'Ère de la Moralité et de la Réforme

    Au XIXe siècle, la psychiatrie a connu une période de réforme et de changement radical. Les travaux de Philippe Pinel en France et de William Tuke en Angleterre ont marqué un tournant important dans l'histoire de la psychiatrie. Ils ont introduit une approche humanitaire des soins mentaux, en rejetant les traitements cruels et en promouvant des conditions plus humaines dans les asiles.

    Cette période a également été marquée par le développement de nouvelles théories sur les causes des troubles mentaux. Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse, a ouvert de nouvelles perspectives en explorant l'influence de l'inconscient sur la psychopathologie. Ses théories ont contribué à élargir la compréhension des troubles mentaux et ont ouvert la voie à des approches de traitement novatrices.

    Les Avancées Scientifiques et les Traitements Modernes

    Au XXe siècle, la psychiatrie a bénéficié des progrès de la neurologie, de la pharmacologie et de la psychopharmacologie. Les recherches sur le cerveau et le système nerveux ont permis de mieux comprendre les bases biologiques des troubles mentaux, tandis que le développement de médicaments psychotropes a ouvert de nouvelles possibilités de traitement.

    Les approches thérapeutiques ont également évolué, passant de la psychanalyse traditionnelle à des formes de psychothérapie plus courtes et plus ciblées, telles que la thérapie cognitive-comportementale. La psychiatrie s'est également rapprochée d'autres disciplines, comme la génétique, la sociologie et la psychologie du développement, pour une approche plus holistique des troubles mentaux.

    Déstigmatisation et Soins Centrés sur le Patient

    Au cours des dernières décennies, la psychiatrie a continué à évoluer, avec un accent croissant sur la déstigmatisation des troubles mentaux et sur les soins centrés sur le patient. Les progrès de la neuroimagerie ont permis de visualiser les altérations cérébrales associées à certains troubles mentaux, contribuant ainsi à réduire la stigmatisation et à promouvoir une meilleure compréhension de ces affections.

    De plus, la prise en compte des facteurs sociaux, culturels et environnementaux dans le diagnostic et le traitement des troubles mentaux est devenue une préoccupation majeure. Les approches basées sur la récupération et l'autonomisation des patients ont également gagné en popularité, mettant l'accent sur l'importance de la participation active des patients dans leur propre processus de guérison.

    Conclusion

    La psychiatrie a parcouru un long chemin depuis ses origines antiques, passant d'une approche basée sur des explications surnaturelles à une discipline médicale fondée sur des preuves scientifiques. Les progrès dans notre compréhension des bases biologiques, des facteurs environnementaux et des traitements des troubles mentaux ont ouvert de nouvelles perspectives et ont contribué à améliorer la qualité des soins.

    Bien que de nombreux défis subsistent, tels que la disponibilité des soins de santé mentale dans certaines régions et la lutte contre la stigmatisation, la psychiatrie continue d'évoluer pour mieux répondre aux besoins des individus souffrant de troubles mentaux. En explorant les origines de cette discipline, nous pouvons mieux apprécier les progrès réalisés et les possibilités qui se présentent pour l'avenir de la psychiatrie.

  • L'addictologie

    L'addictologie est une spécialité médicale qui traite des troubles liés à l'utilisation de substances ou de comportements qui peuvent devenir addictifs, tels que l'alcoolisme, la toxicomanie, le jeu pathologique et la dépendance aux médicaments sur ordonnance. L'addictologie se concentre sur la compréhension des causes, des conséquences et du traitement de ces troubles.

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    Les causes de l'addiction peuvent varier d'une personne à l'autre. Certaines personnes sont plus susceptibles de devenir dépendantes en raison de facteurs génétiques, tandis que d'autres peuvent développer une addiction en raison de traumatismes ou de stress émotionnels. La plupart des experts s'accordent pour dire que les facteurs environnementaux, tels que la disponibilité de substances addictives et la pression sociale, jouent également un rôle important dans le développement de l'addiction.

    Le traitement de l'addiction peut prendre différentes formes, en fonction du type de trouble et des besoins individuels du patient. Les options de traitement courantes comprennent la thérapie comportementale, la thérapie par la parole, les groupes de soutien, les médicaments et les programmes de désintoxication. L'objectif principal du traitement est d'aider les patients à acquérir les compétences nécessaires pour gérer leur dépendance et éviter les rechutes.

    Les professionnels de l'addictologie, tels que les psychiatres, les psychologues, les travailleurs sociaux et les conseillers en toxicomanie, travaillent en étroite collaboration pour offrir des soins complets et personnalisés aux patients. Ces professionnels peuvent également travailler avec des membres de la famille et d'autres personnes impliquées dans la vie du patient pour offrir un soutien et des conseils supplémentaires.

    Il est important de noter que la guérison de l'addiction n'est pas un processus facile ou rapide. Le traitement peut prendre du temps et nécessiter un engagement continu de la part du patient. Cependant, avec le bon soutien et les bonnes ressources, de nombreuses personnes sont en mesure de surmonter leur dépendance et de mener une vie épanouissante et équilibrée.

    En conclusion, l'addictologie est une spécialité médicale importante qui joue un rôle clé dans le traitement et la guérison des troubles liés à l'utilisation de substances ou de comportements addictifs. Les professionnels de l'addictologie travaillent en étroite collaboration avec les patients et leur entourage pour offrir des soins personnalisés et adaptés à leurs besoins individuels.

    Les substances psychoactives

    Les substances psychoactives sont des composés chimiques qui ont un effet sur le système nerveux central, modifiant la perception, l'humeur, le comportement et les pensées d'une personne. Elles sont souvent classées en fonction de leurs effets sur le cerveau : stimulants, dépresseurs, hallucinogènes et dissociatifs.

    Les stimulants augmentent l'activité du système nerveux central, accélérant les fonctions corporelles et augmentant l'énergie. Les exemples courants de stimulants sont la caféine, la cocaïne, la méthamphétamine et la nicotine.

    Les dépresseurs, par contre, ralentissent l'activité du système nerveux central, provoquant une relaxation musculaire et une diminution de l'anxiété. Les exemples courants de dépresseurs sont l'alcool, les benzodiazépines et les opiacés.

    Les hallucinogènes altèrent la perception, créant des sensations visuelles, auditives et sensorielles inhabituelles. Les exemples courants d'hallucinogènes sont le LSD, la psilocybine (champignons magiques) et le DMT.

    Les dissociatifs, enfin, produisent une sensation de dissociation ou de déconnexion entre le corps et l'esprit. Les exemples courants de dissociatifs sont la kétamine, le PCP et le DXM.

    Il est important de noter que toutes les substances psychoactives ont des risques pour la santé physique et mentale. L'utilisation de drogues peut avoir des effets à court terme tels que la désorientation, la confusion, la nausée et la paranoïa, et à long terme, elle peut causer des dommages au foie, aux poumons, au cerveau et au système cardiovasculaire.

    En fin de compte, il est important de prendre des décisions éclairées et responsables en matière de consommation de drogues. Si vous choisissez de consommer des substances psychoactives, il est important de prendre des précautions de sécurité, de connaître vos limites et de rechercher de l'aide si vous rencontrez des problèmes liés à l'utilisation de drogues.

    Les comportements addictifs : jeu compulsif

    Le jeu compulsif, également connu sous le nom de jeu pathologique, est un trouble du comportement qui se caractérise par une incapacité à contrôler les impulsions de jouer, malgré les conséquences négatives qui en découlent. Les personnes atteintes de ce trouble peuvent continuer à jouer même si cela a un impact négatif sur leur vie, leur travail, leurs relations et leur santé mentale et physique.

    Causes du jeu compulsif

    Le jeu compulsif peut être causé par une combinaison de facteurs, notamment des facteurs génétiques, biologiques, environnementaux et psychologiques. Les facteurs génétiques peuvent rendre certaines personnes plus vulnérables au jeu compulsif en raison de leur prédisposition génétique à l'impulsivité et à la dépendance.

    Les facteurs biologiques, tels que des déséquilibres chimiques dans le cerveau, peuvent également jouer un rôle dans le développement du jeu compulsif. Les facteurs environnementaux, tels que le stress, les problèmes financiers, les troubles de l'humeur et les relations difficiles, peuvent également contribuer au développement du jeu compulsif.

    Les facteurs psychologiques, tels que la dépression, l'anxiété, le trouble obsessionnel-compulsif et les traumatismes de l'enfance, peuvent également jouer un rôle dans le développement du jeu compulsif.

    Symptômes du jeu compulsif

    Les symptômes du jeu compulsif peuvent varier d'une personne à l'autre, mais ils incluent généralement une obsession pour le jeu, le besoin de jouer avec des sommes d'argent de plus en plus importantes pour atteindre la même sensation de plaisir, la tentative de récupérer les pertes en jouant davantage, le mensonge aux autres sur l'ampleur du problème, le détournement de l'argent pour jouer, la perte de contrôle sur le temps et l'argent consacrés au jeu, et la poursuite du jeu malgré les conséquences négatives pour soi-même et les autres.

    Conséquences du jeu compulsif

    Le jeu compulsif peut avoir de graves conséquences sur la vie des personnes atteintes, notamment sur leur santé mentale et physique, leurs relations et leur situation financière. Les personnes atteintes de jeu compulsif sont plus susceptibles de souffrir de troubles anxieux, de dépression, de problèmes de sommeil, de troubles alimentaires et de toxicomanie.

    Le jeu compulsif peut également avoir un impact négatif sur les relations familiales et sociales, conduisant souvent à l'isolement social et à la rupture des liens avec les amis et la famille. Enfin, le jeu compulsif peut entraîner de graves problèmes financiers, notamment la dette, les saisies et les faillites.

    Traitement du jeu compulsif

    Le traitement du jeu compulsif comprend généralement une combinaison de thérapies comportementales, de counseling et de médicaments. Les thérapies comportementales, telles que la thérapie cognitive-comportementale, peuvent aider les personnes atteintes de jeu compulsif à modifier leurs pensées et leurs comportements liés au jeu. Le counseling peut aider les personnes atteintes de jeu compulsif à gérer les émotions sous-jacentes qui peuvent contribuer au comportement de jeu compulsif.

  • Françoise Dolto

    Françoise Dolto était une psychanalyste française qui a eu une grande influence sur la psychologie de l'enfant et la psychanalyse en France. Elle a contribué à transformer la manière dont les parents, les professionnels de la petite enfance et les psychologues considèrent le développement psychologique de l'enfant, en particulier en mettant l'accent sur l'importance de la communication avec l'enfant et la nécessité de respecter son individualité.

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    Née en 1908 à Paris, Françoise Dolto était la fille d'un médecin et d'une femme au foyer. Elle a étudié la médecine et la psychanalyse à l'Institut de psychanalyse de Paris, où elle a été analysée par Jacques Lacan. Elle est ensuite devenue psychanalyste et a travaillé pendant de nombreuses années avec des enfants et des adolescents, ainsi qu'avec des adultes.

    Dolto a commencé à se faire connaître en France dans les années 1950 grâce à une émission de radio qu'elle animait régulièrement, intitulée "Lorsque l'enfant paraît". Dans cette émission, elle répondait aux questions des parents sur l'éducation de leurs enfants et sur leur développement psychologique. Cette émission a rencontré un grand succès, et a permis à Dolto de devenir une figure emblématique de la psychologie de l'enfant en France.

    Dans ses travaux, Dolto a mis l'accent sur l'importance de la communication entre les parents et leurs enfants, et sur la nécessité de respecter l'individualité de chaque enfant. Elle a également souligné l'importance de la période de la petite enfance dans le développement psychologique de l'enfant, et a encouragé les parents et les professionnels de la petite enfance à être attentifs aux besoins des enfants pendant cette période.

    Dolto a également introduit des concepts importants dans la psychologie de l'enfant, tels que celui de la "parole en acte". Selon Dolto, la parole d'un enfant est un acte, et elle doit être prise au sérieux par les adultes. Elle a également développé le concept de l'"enfant imaginaire", qui correspond à l'image que chaque enfant se fait de lui-même et qui influence son développement psychologique.

    Au-delà de son travail sur la psychologie de l'enfant, Dolto a également travaillé sur la question de la sexualité et de la libération sexuelle. Elle a notamment défendu l'idée que la sexualité doit être considérée comme une dimension essentielle de la personnalité humaine, et qu'elle ne doit pas être réprimée ou refoulée.

    Malgré son influence considérable en France, Dolto a également été critiquée pour certains de ses travaux, en particulier pour son approche de la psychanalyse. Certains ont reproché à Dolto d'avoir des idées trop radicales et d'avoir une approche trop libérale de la sexualité. D'autres ont souligné que ses travaux manquaient de rigueur scientifique et que ses concepts n'étaient pas toujours clairement définis.

    Malgré ces critiques, l'œuvre de Dolto a eu une grande influence sur la psychologie de l'enfant et la psychanalyse en France.

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  • Jacques Lacan

    Jacques Lacan (1901-1981) est considéré comme l'un des penseurs les plus influents du XXe siècle dans les domaines de la psychanalyse, de la philosophie, de la linguistique et de la théorie littéraire. Son travail a eu une grande influence sur la pensée contemporaine, notamment sur la psychanalyse, la linguistique, la théorie littéraire, la philosophie et l'art.

    Dans cet article, nous allons examiner la vie de Lacan, son travail et sa contribution à ces différents domaines.

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    Biographie

    Jacques Lacan est né à Paris le 13 avril 1901. Il était le fils d'un homme d'affaires prospère et a grandi dans un environnement bourgeois. Il a étudié la médecine à la Faculté de médecine de Paris et a obtenu son diplôme en 1932. Pendant ses études, Lacan s'est intéressé à la psychanalyse et a commencé à assister aux conférences de Sigmund Freud.

    En 1934, Lacan a commencé sa propre analyse avec Rudolf Loewenstein, un ami de Freud. Il a également commencé à enseigner la psychanalyse et a commencé à développer ses propres idées sur la psychanalyse. En 1936, Lacan a fondé la Société française de psychanalyse, dont il a été président jusqu'en 1953.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Lacan a été capturé par les nazis et emprisonné pendant un an. À son retour à Paris, il a repris ses activités d'enseignement et de pratique de la psychanalyse.

    En 1953, Lacan a été exclu de la Société française de psychanalyse en raison de divergences théoriques et pratiques avec les autres membres. Il a ensuite fondé l'École freudienne de Paris, qui est devenue une force importante dans le développement de la psychanalyse en France.

    Lacan a continué à enseigner et à pratiquer la psychanalyse jusqu'à sa mort en 1981.

    Le travail de Lacan

    La contribution la plus importante de Lacan à la psychanalyse est son développement de la théorie du langage. Lacan a étudié la linguistique et a utilisé ses connaissances pour développer une nouvelle compréhension de la psychanalyse. Selon Lacan, le langage est central à la psychanalyse et à la compréhension de l'inconscient.

    Lacan a développé une théorie du langage qui a été influencée par les idées de Ferdinand de Saussure, un linguiste suisse. Saussure a affirmé que les mots ont un sens uniquement en relation les uns aux autres et que le langage est structuré par des relations binaires telles que le bien/le mal, le masculin/le féminin, etc. Lacan a utilisé cette idée pour développer sa propre théorie du langage.

    Selon Lacan, le langage est la source du désir humain. Le désir est créé par le manque, et le manque est créé par la structure du langage. Les mots ne peuvent jamais pleinement exprimer notre désir, et donc notre désir est toujours incomplet et insatisfait. Cela crée un désir constant pour plus de langage, mais le langage ne peut jamais pleinement satisfaire ce désir.

  • L'histoire de l'hypnose et ses écoles

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    L'hypnose a une longue histoire qui remonte à l'Egypte ancienne et la Grèce antique, où les prêtres et les guérisseurs utilisaient des techniques de suggestion pour aider les patients à guérir. Le concept d'un "sommeil artificiel" a été introduit au XVIIIe siècle par le médecin autrichien Franz Anton Mesmer, qui a développé une théorie selon laquelle la maladie était causée par des blocages dans le flux d'énergie à travers le corps. Mesmer a utilisé des techniques de suggestion et de magnétisme pour induire un état de transe chez ses patients, qui ont rapporté des améliorations dans leur état de santé.

    Au XIXe siècle, l'hypnose a été développée davantage par James Braid, un médecin britannique qui a popularisé le terme "hypnose" (du mot grec "hypnos", qui signifie "sommeil"). Braid a découvert que la transe hypnotique pouvait être induite par la fixation d'un objet brillant, comme une montre, devant les yeux du patient.

    Au fil des ans, l'hypnose a été utilisée pour traiter une variété de conditions, y compris l'anxiété, la douleur, l'insomnie, les phobies et les troubles alimentaires. Aujourd'hui, l'hypnose est utilisée dans les domaines de la médecine, de la dentisterie, de la psychologie et de la thérapie alternative.

     

    Comment fonctionne l'hypnose

    L'hypnose est un état de transe qui peut être induit par un hypnotiseur ou auto-induit par le patient. Dans cet état, le patient est réceptif aux suggestions et aux instructions données par l'hypnotiseur. Lorsque nous sommes éveillés, notre cerveau traite une grande quantité d'informations sensorielles en même temps, ce qui peut rendre difficile la concentration sur une tâche particulière. L'hypnose permet de réduire cette surcharge sensorielle et de se concentrer sur une tâche ou une suggestion spécifique.

    Lorsqu'une personne est hypnotisée, son cerveau passe d'un état de conscience normale à un état de conscience altéré. Les ondes cérébrales changent de l'état bêta (normal) à l'état alpha (relaxé) ou theta (profondément détendu). Dans cet état, le patient est plus réceptif aux suggestions de l'hypnotiseur et peut être amené à changer certains comportements ou pensées.

    L'hypnose peut être utilisée de différentes manières, selon l'objectif de la séance. Certaines techniques courantes

     

    l'hypnose ericksonienne

    Milton H. Erickson était un psychiatre américain qui a développé l'hypnose ericksonienne dans les années 1950 et 1960. Erickson a commencé à pratiquer l'hypnose pour traiter ses propres problèmes de santé, notamment la poliomyélite qui l'a laissé paralysé pendant une grande partie de sa vie. Il a développé des techniques uniques pour induire un état de transe hypnotique qui était différent de la méthode traditionnelle de l'hypnose.

    Erickson a reconnu que chaque individu était unique et avait des besoins et des préférences différents. Il a donc adapté son approche à chaque patient, en utilisant des techniques personnalisées pour induire un état de transe hypnotique. Erickson a également été connu pour utiliser des techniques indirectes pour amener les patients à changer de comportement, plutôt que de leur donner des suggestions directes.

    Au fil des ans, l'hypnose ericksonienne est devenue une méthode de psychothérapie populaire, en particulier pour le traitement des troubles anxieux et des troubles alimentaires.

    Comment fonctionne l'hypnose ericksonienne

    L'hypnose ericksonienne est basée sur l'idée que chaque personne a des ressources et des capacités intérieures qui peuvent être utilisées pour résoudre les problèmes et les troubles de santé mentale. L'hypnotiseur ericksonien utilise des techniques de suggestion indirectes pour amener le patient à explorer et à utiliser ces ressources.

    Contrairement à l'hypnose traditionnelle, l'hypnose ericksonienne est souvent réalisée dans un état de veille ou de relaxation, plutôt que dans un état de transe profonde. L'hypnotiseur peut utiliser des histoires, des métaphores ou des suggestions indirectes pour amener le patient à explorer ses pensées et ses émotions, sans leur donner d'instructions directes.

    Les hypnotiseurs ericksoniens peuvent également utiliser des techniques telles que la confusion ou la distraction pour induire un état de transe hypnotique chez le patient. Par exemple, l'hypnotiseur peut donner des instructions contradictoires ou utiliser des phrases ambiguës pour amener le patient à se concentrer sur les suggestions indirectes.

    L'hypnose ericksonienne est souvent utilisée dans le traitement des troubles anxieux, tels que les phobies, les troubles paniques et le trouble obsessionnel-compulsif. Il peut également être utilisé pour traiter les troubles alimentaires, les troubles du sommeil, les douleurs chroniques et les problèmes de confiance en soi.


    Les deux écoles

    L'école de Paris avec Charcot

    L'école de Charcot, également connue sous le nom de l'école de la Salpêtrière, était un groupe de médecins et de chercheurs français qui ont travaillé avec le célèbre neurologue Jean-Martin Charcot au XIXe siècle. Cette école a été l'un des principaux pionniers de la neurologie et de la psychiatrie modernes, et elle a contribué à faire avancer notre compréhension de nombreux troubles mentaux, y compris l'hystérie.

    L'école de Charcot a été fondée en 1882 à l'hôpital de la Salpêtrière, à Paris. Charcot, qui était directeur du département de neurologie de l'hôpital, a commencé à développer une méthode systématique pour étudier l'hystérie, une maladie mentale qui était courante à l'époque. Charcot a observé que les symptômes de l'hystérie étaient souvent physiques, et il a commencé à étudier ces symptômes en détail en utilisant l'hypnose.

    Charcot et ses collègues ont constaté que l'hypnose pouvait être utilisée pour induire des symptômes d'hystérie chez des patients qui n'en souffraient pas naturellement. Ils ont également découvert que ces symptômes pouvaient être supprimés en utilisant l'hypnose pour suggérer au patient que les symptômes avaient disparu. Cette découverte a été l'un des premiers exemples d'utilisation de l'hypnose à des fins thérapeutiques, et elle a été très influente dans le développement de la psychanalyse.

    L'école de Charcot a également été l'une des premières à étudier la relation entre les troubles mentaux et le cerveau. Charcot a travaillé avec le neurologue Paul Richer pour étudier l'anatomie du cerveau, et il a découvert des liens entre certaines maladies mentales et des anomalies dans le cerveau. Cette recherche a conduit à des avancées significatives dans la compréhension des troubles mentaux, ainsi qu'à des améliorations dans les traitements disponibles pour ces troubles.

    Cependant, l'école de Charcot a également été critiquée pour ses méthodes d'étude de l'hystérie. Certains ont affirmé que Charcot et ses collègues ont exagéré l'importance de l'hystérie en tant que maladie mentale, et ont utilisé l'hypnose de manière abusive pour manipuler les patients. De plus, l'école de Charcot a été critiquée pour son manque de diversité, car elle a principalement travaillé avec des patients féminins et a été dirigée par des hommes.

    Malgré ces critiques, l'école de Charcot a été très influente dans le développement de la neurologie et de la psychiatrie modernes, et a ouvert la voie à des avancées significatives dans le traitement des troubles mentaux.
     

    L'école de Nancy avec Bernheim

    L'école de Nancy, également connue sous le nom d'école de Bernheim, était un groupe de médecins et de chercheurs français qui ont travaillé avec le psychologue et neurologue Hippolyte Bernheim à la fin du XIXe siècle. Cette école a joué un rôle important dans l'émergence de l'hypnose en tant que pratique thérapeutique légitime, et a contribué à la compréhension de l'inconscient et des processus mentaux.

    L'école de Nancy a été fondée à l'hôpital civil de Nancy, en France, où Bernheim travaillait comme professeur de médecine. Bernheim était intéressé par l'hypnose et ses effets thérapeutiques potentiels, et il a commencé à expérimenter avec l'utilisation de l'hypnose dans le traitement des patients. Contrairement à l'école de Charcot, qui a considéré l'hypnose comme un état de transe artificiel, Bernheim a vu l'hypnose comme un état naturel de la conscience qui pouvait être induit chez n'importe qui.

    Bernheim et ses collègues ont commencé à utiliser l'hypnose pour traiter une variété de troubles mentaux, y compris l'anxiété, la dépression, les phobies et les troubles alimentaires. Ils ont également développé des techniques pour induire l'hypnose de manière plus naturelle et moins invasive, en utilisant des suggestions verbales et des techniques de relaxation.

    L'école de Nancy a également été l'une des premières à explorer le concept d'inconscient, qui a été popularisé plus tard par Sigmund Freud et la psychanalyse. Bernheim croyait que l'hypnose permettait aux patients d'accéder à leur inconscient et de résoudre les conflits internes qui pouvaient causer des troubles mentaux.

    L'école de Nancy a été très influente dans le développement de l'hypnose en tant que pratique thérapeutique légitime, et a ouvert la voie à des avancées significatives dans le traitement des troubles mentaux. Cependant, comme l'école de Charcot, l'école de Nancy a également été critiquée pour certains aspects de ses méthodes. Certains ont affirmé que l'hypnose était encore trop invasive et que les patients pouvaient être manipulés de manière abusive.

    Malgré ces critiques, l'école de Nancy a ouvert la voie à une compréhension plus profonde de l'hypnose et de son potentiel thérapeutique. Aujourd'hui, l'hypnose est largement utilisée comme outil de traitement pour une variété de troubles mentaux et physiques, et continue d'être un domaine de recherche et de développement dans les sciences psychologiques.

     

  • L'addictologie en France : une prise en charge complexe

    L'addiction est un problème de santé publique qui touche de nombreuses personnes en France. Elle se manifeste par une dépendance physique ou psychique à une substance (alcool, drogue, médicament) ou à un comportement (jeu, sexe, achats compulsifs). La prise en charge des addictions est un enjeu majeur de santé publique en France. Elle est assurée par un réseau de professionnels spécialisés dans l'addictologie, qui proposent une approche multidisciplinaire pour accompagner les personnes en difficulté.

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    L'histoire de l'addictologie en France

    L'addictologie en tant que discipline médicale est relativement récente en France. Elle a commencé à se développer dans les années 1970, avec la mise en place des premières consultations spécialisées dans les hôpitaux. Dans les années 1980, les pouvoirs publics ont créé les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA), qui ont pour mission d'assurer une prise en charge globale des personnes dépendantes. En parallèle, des associations de patients et de familles se sont constituées pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits.

    Au fil des années, l'addictologie s'est affirmée comme une discipline médicale à part entière, avec ses propres outils thérapeutiques et son réseau de professionnels spécialisés. Elle s'appuie sur des approches pluridisciplinaires, qui prennent en compte la dimension médicale, psychologique, sociale et environnementale de l'addiction. Les professionnels de l'addictologie travaillent en étroite collaboration avec d'autres acteurs de la santé publique, tels que les médecins généralistes, les psychiatres, les travailleurs sociaux ou les associations de patients.

    Les addictions en France : une réalité complexe

    En France, les addictions touchent un grand nombre de personnes, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur milieu social. Selon les données de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), près de 10 millions de personnes déclarent avoir consommé du cannabis au moins une fois dans leur vie, 1,5 million sont dépendantes à l'alcool et 1,3 million sont dépendantes au tabac. Les autres addictions, comme les jeux d'argent, les addictions sexuelles ou les troubles du comportement alimentaire, sont moins fréquentes mais tout aussi préoccupantes.

    Les addictions sont souvent associées à des troubles psychologiques ou psychiatriques, tels que la dépression, l'anxiété, la bipolarité ou la schizophrénie. Elles peuvent également avoir des conséquences sur la santé physique, comme les maladies cardiovasculaires, les cancers ou les maladies infectieuses. Les addictions ont également un impact sur la vie sociale et professionnelle des personnes concernées, avec des risques d'isolement, de précarité ou de marginalisation.

     

    Centres d'addictologie à Lyon

    Les Hospices Civils de Lyon sont au coeur de la prise en charge sur le département du Rhône avec le CSAPA de la Croix-Rousse, le CHU Edouard Herriot au pavillon K ou encore le CHLS (Lyon Sud). De nombreuses autres structures maillent la prise en charge qui doit être multifactorielle. La médecine de ville, les paramédicaux, les hypnothérapeutes Lyon ont toutes leur place dans ce dispositif souvent saturé. Le secteur privé n'est pas en reste comme "Les portes du sud" à Vénissieux qui proposent des sevrages d'alcool sur deux semaines. L'addictologie lyonnaise est chapotée par le Professeur Benjamin Rolland qui dirige également le SUAL (Service Universitaire d'Addictologie de Lyon) implanté à l'hôpital psychiatrique du Vinatier (Bron)