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  • Tout savoir sur la dépression saisonnière

    À l’approche de certaines saisons, il est très fréquent de rencontrer de nombreuses personnes qui ne se sentent plus très bien. Elles perdent généralement le moral et ressentent aussi d’autres symptômes. Il s’agit de la dépression saisonnière. Si vous êtes curieux de tout savoir sur elle, alors vous êtes à la bonne adresse. Cet article se propose de vous éclairer sur le sujet.

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    Qu’est-ce que la dépression saisonnière ?

    La dépression saisonnière est une catégorie de dépression très particulière. Selon les études, elle est liée au fait que les personnes qui en souffrent ressentent un manque de lumière naturelle. Elle survient généralement à une période très précise de l’année. Il s’agit de la fin de l’automne. Cela représente aussi le début de l’hiver. En effet, pendant cette période froide, l’on remarque que les journées se terminent très vite. Aussi, les rayons du soleil ne sont plus assez intenses. Il ne parvient donc plus à éclairer normalement.

    De nombreux scientifiques se sont intéressés à ce sujet. À travers leurs recherches, ils ont découvert que la lumière du soleil qui était capable de fournir près de 100000 lux ne procure que 2000 lux pendant l’hiver. Cependant, il est important que vous sachiez que de nombreuses personnes souffrent aussi de la dépression saisonnière en été. On parle dans ce cas de dépression estivale. Dans ce cas, il peut s’agir des résultats d’une trop longue exposition à la lumière ou simplement la sensibilité à une chaleur excessive.

    Pour traiter la dépression estivale, il est conseillé de se rendre chez un médecin. Ce dernier pourra alors prescrire des médicaments. Cependant, il est aussi possible de trouver du soulagement en prenant des dispositions afin de réduire l’entrée de la lumière naturelle dans les maisons. Une autre solution est d’installer des systèmes de climatisation dans le but de réduire la chaleur. Pour les personnes qui disposent de moyens financiers conséquents, elles peuvent opter pour des voyages dans des régions plus froides.

    Comment la dépression saisonnière agit-elle sur le corps humain ?

    Vous devez savoir que la lumière du soleil ou celle produite de façon artificielle joue un grand rôle sur le corps humain. En effet, elle lui permet de réguler son horloge biologique interne. C’est grâce à la lumière que l’on arrive à définir le moment où l’on doit dormir et celui où il faut se réveiller. Par ailleurs, elle a aussi une influence directe sur l’humeur. Dès lors que vous êtes en présence d’une source de lumière, cette dernière accède à votre organisme à travers vos yeux.

    Elle se transforme alors en signal électrique qui pousse les neurotransmetteurs à sécréter de nombreuses hormones comme celle qui est responsable du bonheur. Il s’agit de la sérotonine. À son tour, celle-ci provoque la production de la mélatonine une fois la nuit tombée. Ainsi donc, si vous ne recevez pas assez de lumière, vous pouvez rapidement souffrir d’un dérèglement hormonal.

    Quelles sont les personnes qui peuvent souffrir de dépression saisonnière ?

    De façon générale, la dépression saisonnière sévit le plus souvent chez les personnes qui souffrent de surmenage ou celles qui sont déjà dépressives. Elle s’observe dans les pays dont le climat est naturellement froid. Au Canada par exemple, près de 18 % de la population en souffre. Cela se ressent automatiquement sur leurs morales. Des cas vraiment graves de cette pathologie sont aussi observés, car ces personnes ont parfois du mal à vaquer à leurs occupations.

    En Amérique, près de 10 % de la population en souffre. Selon de nombreuses études, la dépression saisonnière sévit aussi en Europe. Elle touche ici environ 5 % de la population. La plupart sont des femmes et des hommes adultes. Notez qu’en raison de leurs jeunes âges et de leurs physiques assez résistants, les enfants et les adolescents ne souffrent pas de la dépression saisonnière.

    Existe-t-il une différence entre la dépression saisonnière et la dépression normale ?

    Il s’agit d’une question qui est souvent posée par de nombreuses personnes. En effet, il est souvent difficile de distinguer ces deux types de dépressions qui sont tout de même très différentes l’une de l’autre. La dépression normale est causée par divers évènements qui sont dans la plupart des situations éprouvantes et difficiles à surmonter. La dépression saisonnière quant à elle dépend de la saison que l’on traverse et n’est pas issue d’un évènement lié à l’homme.

    Comment savoir que l’on souffre d’une dépression saisonnière ?

    La dépression saisonnière se caractérise par l’apparition de nombreux symptômes. Ces dernières sont très semblables à ceux que l’on rencontre dans le cas des dépressions normales. C’est peut-être pour cela que de nombreuses personnes n’arrivent pas à la distinction entre les deux. Lorsque vous souffrez de dépression saisonnière, votre humeur change radicalement. Vous êtes triste sans aucune raison. Vous ne savez pas quoi faire de vos journées et vous êtes susceptible. Vous êtes très fatigué et vous avez l’impression que votre corps ne dispose plus d’énergie pour permettre de vaquer à vos occupations. Vous ressentez alors un besoin extrême de vous coucher et de vous endormir.

    La dépression saisonnière se manifeste aussi par un appétit développé. L’on a très envie de manger des repas consistants sans pour autant penser aux risques de prise de poids. En société, les personnes qui souffrent de cette pathologie n’aiment pas se mélanger aux autres. Elles peuvent même décider de ne pas saluer leurs proches. Elles n’ont pas envie de s’investir dans un projet. Dans certains cas plus graves, elles sont la cible du désespoir et peuvent même avoir envie de mettre fin à leurs vies. D’autres symptômes peuvent aussi vous aider à savoir que vous souffrez de dépression saisonnière. On peut citer les envies régulières de pleurer et la baisse de la libido.

    Que faut-il faire dès l’apparition des symptômes de la dépression saisonnière ?

    Dès que vous commencez à remarquer les symptômes qui sont cités plus haut, alors vous pouvez déjà soupçonner une dépression saisonnière. Afin d’en avoir le cœur net, vous devez rapidement faire appel à un médecin ou vous rendre à l’hôpital. Ainsi, vous pourrez vous assurer qu’il ne s’agit pas d’un autre problème de santé. En fonction de ce que vous ressentez, le professionnel pourra vous prescrire un traitement adéquat ou vous diriger vers un service capable de vous prendre en charge.

    Comment peut-on traiter une dépression saisonnière ?

    Pour traiter une dépression saisonnière, plusieurs solutions sont préconisées.

    Un traitement à base de lumière

    Étant donné que la dépression saisonnière est une maladie occasionnée par le manque de lumière solaire, la thérapie par la lumière représente une solution adéquate. Elle consiste à apporter à la personne souffrante une source de lumière supplémentaire. Pour cela, on la fait asseoir devant une lampe capable de filtrer les rayons ultraviolets. Cette dernière est conçue pour délivrer une puissance de près de 10000 lux.

    Cependant, il existe certaines dispositions à prendre avant de faire une thérapie par la lumière. Vous ne devez pas directement observer la lumière. Essayez donc de détourner votre regard. Il est aussi conseillé de s’occuper à autre chose pendant la séance qui doit durer environ une heure. Pour de meilleurs résultats, il est conseillé de faire la thérapie par la lumière tous les matins pendant les mois où la lumière produite par le soleil est insuffisante. Avec cette méthode, vous trouverez satisfaction au bout de quelques jours.

    Toutefois, vous devez savoir que la luminothérapie peut occasionner des effets secondaires comme la fatigue oculaire, les céphalées et de la fatigue générale. Certaines personnes se sont aussi plaintes du fait qu’elles éprouvaient des difficultés à dormir. Par ailleurs, cette technique peut aussi créer des crises sur les personnes qui souffrent de troubles mentaux ou d’autres types de dépressions. Elle n’est aussi pas conseillée pour celles qui ont des yeux et des peaux sensibles.

    L’adaptation au quotidien

    Pour lutter contre la dépression saisonnière, vous pouvez essayer de vous adapter à la situation. Pour y arriver, vous devez changer votre hygiène de vie. Améliorez votre alimentation et reposez-vous chaque fois que vous avez l’occasion de le faire. Vous devez aussi vous exposer le plus possible aux rayons de soleil disponibles. Vous pouvez aussi faire beaucoup d’activités en plein air comme les marches, les sorties en groupe, etc. Ainsi, votre corps aura assez d’énergie pour vous permettre d’affronter vos occupations quotidiennes. Vous ne serez alors plus dépressif.

    La thérapie comportementale et cognitive

    La thérapie comportementale et cognitive peut aussi vous aider à lutter contre la dépression saisonnière. En effet, grâce aux actions et à l’expertise du professionnel, elle est capable d’accéder à vos émotions et vous aider à surmonter votre état dépressif.

    Des médicaments

    Vous pouvez aussi opter pour la prise des médicaments. Ces derniers doivent être prescrits par un médecin qui aurait pris la peine de vous examiner. Il s’agit d’antidépresseurs qui sont capables d’inhiber la recapture de la sérotonine. Toutefois, ils doivent être obligatoirement utilisés avec un autre traitement.

    Vous pouvez aussi prendre de la vitamine D. Cette dernière est plus adaptée pour les personnes qui ont une peau sombre. Elle permet d’apporter au corps la dose qu’il lui manque. Avant d’en consommer, assurez-vous que votre médecin vous fasse des analyses afin de déterminer la quantité de vitamine D que vous avez déjà dans le corps.

     

  • Sigmund Freud, père de la psychanalyse

    Sigmund Freud fait partir des savants qui ont marqué la pensée du XXe siècle. Docteur en médecine et neurologue, né le 6 mai 1856 et décédé le 23 septembre 1939, Sigmund aura connu une vie plutôt mouvementée. Il est considéré comme le père de la psychanalyse en raison de ses théories fondamentales sur la psyché humaine. C’est le premier homme à établir la cure analytique qu’il théorise dans ses grands livres : L’Interprétation des rêves (1900), Totem et Tabou (1913) ou encore Le Moi et le Ça (1923).

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    Sigmund Freud, docteur en médecine

    Sigmund Freud, de son vrai nom Sigismund Schlomo Freud, vient au monde le 6 mai 1856 à Freiberg, au sein de ce qui était encore l’empire d’Autriche. Premier-né d’une fratrie de 8 enfants, il passe son enfance dans la banlieue de Vienne. Sur le plan académique, il est décrit comme un élève brillant et sérieux et a d’ailleurs été premier de sa classe durant ses 7 dernières années d’école.

    Sigmund réussit son examen de maturité, qui équivaut au baccalauréat français, avec la mention « Excellent ». Toujours à Vienne, il décide de se lancer dans des études supérieures de médecine durant lesquelles il montre une passion particulière à l’étude du cerveau qui en est à ses balbutiements. Il a aussi démontré un certain intérêt à l’étude de la cocaïne qui était considérée à l’époque comme un remède miracle. Sigmund Freud décroche son diplôme de médecin le 31 mars 1881.

    À la fin de ses études supérieures, Freud veut en savoir davantage sur l’usage de la cocaïne sur le plan médical, notamment sur ses effets anesthésiants pour de futures opérations chirurgicales. En 1885, il publie un article qui traite du nerf optique. Dans la même année, il décroche une bourse de voyage qui lui permet de partir travailler avec le célèbre neurologue français Jean-Martin Charcot.

    Sigmund séjourne donc à Paris durant plusieurs mois, où il commence à s’intéresser à la psychologie humaine. Lorsqu’il rentre à Vienne, il écrit ses premiers textes sur l’hystérie masculine et la névrose traumatique.

    Les fondements de la psychanalyse

    Dans les années 1890, Sigmund Freud écrit de nombreux articles sur l’hystérie et l’inconscient. Ses œuvres Contribution à la conception des aphasies (1891) et Le mécanisme psychique des phénomènes hystériques (1893) sont d’une importance capitale dans l’instauration des bases de la future psychanalyse et de ce qu’il appelle « la première topique ». Pour Sigmund, la psyché humaine est constituée de trois parties : le conscient, l’inconscient et le préconscient, qu’il faut atteindre en se servant des suggestions.

    Il noue des liens professionnels avec les plus grands neurologues de son époque : Josef Breuer et Wilhelm Fliess. Grâce à ces collaborations, il parvient à appliquer ses méthodes sur des sujets vivants.

    En 1895, il se passa de sa méthode de suggestion et d’hypnose au profit de la cure analytique pour traiter Bertha Pappenheim, l’une de ses patientes. Pour la première fois, il va aboutir à un diagnostic psychologique d’une patiente en partant des émotions refoulées de l’enfance de cette dernière. Il décide de nommer cette méthode la psycho-analyse. Elle va prendre le nom de psychanalyse quelques années plus tard.

    En 1896, Sigmund Freud décide d’effectuer un « travail de fouille » dans son propre passé. Cette mission lui permet de mettre au jour ce qu’il appelle le complexe d’Œdipe. Il révèle que chaque petit garçon éprouve des sentiments forts pour sa mère et qu’au contraire, souhaite mettre son père à l’écart pendant un temps. Il révèle aussi que, selon lui, tout enfant passe par 5 stades infantiles : oral, anal, phallique, de latence et génital. Son livre de référence « L’interprétation des rêves » paru en 1900 est le résultat de cette période d’introspection.

    Sigmund Freud et l’hypnose

    Sigmund Freud s’est rapidement intéressé à l’hypnose. Il finit par l’abandonner certes, mais cet abandon ne doit pas être considéré comme un mépris pour la valeur réelle de cette méthode. Alors qu’il s’était déjà tourné vers la psychanalyse, il a laissé plusieurs lettres manuscrites pour envoyer certains patients vers des confrères hypnothérapeutes, et ce tout au long de sa carrière de psychanalyste.

    Le précurseur de la psychologie moderne

    Durant le XXe siècle, il semble y avoir deux périodes dans les travaux de Sigmund Freud. La première couvre tout ce qu’il a fait jusqu’en 1920. Cette période voit Sigmund Freud développer sa théorie dite de la première topique. La seconde période débute en 1920 jusqu’au décès de Sigmund Freud en 1939. Cette période le voit mettre en place la psychanalyse que nous connaissons aujourd’hui : la seconde topique.

    L’ouvrage « L’interprétation des rêves » (1900) a connu un grand succès et rendu son auteur encore plus populaire. Freud écrit deux nouveaux ouvrages Psychopathologie de la vie quotidienne (1904) et Trois essais sur la théorie sexuelle (1905). Il intègre dans ces ouvrages la notion d’importance de la sexualité refoulée. En effet, après s’être longuement intéressé au désir et au transfert, Sigmund Freud concentre ses efforts sur l’étude du refoulement sexuel.

    Devenu très populaire, il psychanalyse le compositeur Gustav Mahler et s’essaie à celle de Léonard de Vinci dans Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci (1910). Les résultats qu’il obtient lui permettent d’inclure la notion de pulsion créatrice dans la psychanalyse. Dans son ouvrage Totem et Tabou (1913), Sigmund se sert de la psychanalyse pour étudier la culture de la population entière.

    La seconde topique, fondement de la psychanalyse moderne

    À partir de 1920, Sigmund Freud commence à penser à imaginer une autre forme de psyché humaine. Il décide de la nommer la seconde topique. Cette topique serait conçue autour de 3 parties : le Moi, le Surmoi et le Ça. La psychanalyse pratiquée aujourd’hui est fondée sur la seconde topique.

    Dans cette nouvelle topique, Sigmund Freud étudie la personnalité des gens à travers leur enfance, leur passé et leurs nombreux conflits intérieurs. Il sort alors les livres Le Moi et le Ça (1923) et Inhibition, symptôme et angoisse (1926) dans lesquelles la pulsion joue un rôle fondamental.

    Vers la fin de sa vie, Sigmund Freud se focalise davantage sur des réflexions sur l’humanité. Il sort alors l’Avenir des illusions (1927), Malaise dans la civilisation (1930) et Pourquoi la guerre ? (1933) coécrit avec Albert Einstein.

    En 1938, alors que les nazies avançaient vers Vienne, Sigmund Freud décide de partir se réfugier à Londres, où il meurt le 23 septembre 1939.

  • Traitement des traumatismes par l'hypnose

    En dehors de la médecine moderne, il existe encore de nos jours beaucoup de pratiques médicinales qu’on pourrait attribuer à la médecine traditionnelle. Ces pratiques sont efficaces pour le traitement de certains maux comme le stress, l’anxiété, la fatigue, etc. Parmi ces pratiques se retrouve l’hypnothérapie. En effet, l’hypnothérapie consiste à se servir de l’hypnose sur une personne souffrant d’une addiction, de l’anxiété ou d’un traumatisme afin de traiter le mal dont souffre cette personne. C’est en quelque sorte travailler le subconscient d’une personne pendant qu’il est dans un état second (hypnotisé) afin de modifier son comportement.

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    Qu’est-ce qu’il faut savoir sur l’hypnothérapie ?

    Il s’agit d’une pratique dont se servaient les magiciens et les illusionnistes dans l’antiquité pour tromper et manipuler les esprits des spectateurs qui venaient admirer leur talent. Aujourd’hui, elle est plus en vue lors des émissions télévisées destinées au grand public pour détendre et divertir les téléspectateurs.

    À première vue, l’hypnose n’a pas vraiment un aspect thérapeutique puisqu’elle est plus vue comme une pratique magique destinée à manipuler l’esprit et qui est très appréciée du public. Pourtant, nombreux sont les spécialistes de l’hypnothérapie à Lyon qui s’en servent comme complément médicinal traditionnel afin de traiter certains maux que la médecine moderne a encore du mal à traiter.

    Un hypnothérapeute Lyon peut faire recours à l’hypnothérapie pour traiter plusieurs maux dont les traumatismes, le stress, l’anxiété, le manque de confiance en soi, les troubles de la personnalité, les addictions, les allergies, etc. De plus, depuis quelques décennies maintenant, plusieurs formations universitaires en hypnothérapie ont vu le jour tout ceci dans le but de valoriser le côté médicinal de la chose.

    L’hypnothérapie : de quoi s’agit-il ?

    Concrètement, l’hypnothérapie est une branche de la médecine dite traditionnelle utilisée par un praticien qui par sa voix et par différent exercice de visualisation ou de relaxation va placer son patient dans un état de conscience modifiée. Il s’agit ici d’un état dans lequel il ne sera plus tout à fait conscient de ce qui se passe en réalité sans non plus être endormi.

    L’objectif ici est de le couper autant que possible du monde extérieur c’est-à-dire du monde réel pour le plonger au plus profond de son subconscient encore appelé état d’hyper-concentration ce qui est fort semblable à un état de transe. Une fois le patient plongé en état de conscience modifiée, l’hypnothérapeute Lyon va amener le sujet à entrer en dialogue avec lui-même ou tout simplement l’aider à trouver en lui-même des images inspirantes, sans vraiment lui imposer une direction précise.

    La façon dont l’hypnose agit sur un patient est bien connue de tous puisqu’elle permet de retoucher la réalité dans le subconscient des patients à travers un jeu attentionnel qui fait appel à leur imagination. Ceci permet de réduire de façon efficace les symptômes de certaines maladies et de créer chez l’individu des comportements inédits qui vont lui épargner la peine de souffrir à nouveau de la même maladie.

    Quand faut-il aller voir un hypnothérapeute ?

    L’hypnothérapie regroupe plusieurs techniques qui servent à soigner différentes maladies parmi lesquelles on peut citer :

    La réduction du stress, le traitement de l’anxiété, l’amélioration de la confiance en soi, traitement de certains troubles psychiques et de certains comportements malsains. Dans les cas présents, l’hypnothérapeute Lyon n’est pas forcément un professionnel de la santé ayant suivi une formation médicale particulier. Tout ce qu’il faut, c’est que ce dernier sache faire ce qu’il faut faire quand une personne est sous hypnose.

    Autres maladies traitées par l’hypnothérapie : elle permet de travailler sur les cas de violence ainsi que les séquelles causées par un traumatisme sur une personne, lutter contre les addictions, permet de faire face à ses problèmes conjugaux ou familiaux, aide à traiter les troubles sexuels souvent dus au manque de confiance, etc. Voici autant de maladies que peut traiter l’hypnothérapie de nos jours. C’est pourquoi il faut aller voir un hypnothérapeute à Lyon. À cet effet, pour en contacter un des meilleurs hypnothérapeute de Lyon, cliquez ici.

    Comment soigner un traumatisme grâce à l’hypnothérapie ?

    Il arrive des moments dans la vie où un évènement marque une personne au point de le laisser des séquelles souvent irréversibles qui affectent directement le subconscient et dont très peu de personnes arrivent à se remettre. En d’autres termes, il s’agit ici d’un traumatisme qui est généralement dû à un fait ou un évènement vécu à un moment de la vie qui marque psychologiquement au point de changer une personne voir de le détruire.

    Avant tout, notez qu’une victime de traumatisme peut ne pas se rendre compte immédiatement de sa situation sur-le-champ, mais étant une personne avisée, il est conseillé de consulter un spécialiste dès que possible après avoir vécu le traumatisme. Ainsi, s’il le faut, l’intervention peut se faire avant que le problème ne s’aggrave et ne devienne trop complexe.

    Aujourd’hui, grâce à l’hypnothérapie, il est possible de traiter toutes sortes de maladies notamment les cas de trouble post-traumatique. En effet, à la suite d’un choc traumatique, la victime peut se retrouver en état de choc ce qui pourrait conduire à une dissociation qui peut être ré associée avec de l’hypnose.

    Ainsi, en vous rendant chez un hypnothérapeute Lyon, vous êtes sûr d’avoir une solution à votre problème puisque ce dernier va vous plonger dans un état de conscience modifier ce qui va lui permettre de faire appel à votre subconscient afin de trouver le traumatisme qui vous empêche de vous épanouir et résoudre le problème pour de bon.

    Quels sont les traumatismes soignés par l’hypnothérapie ?

    Un traumatisme survient généralement lorsque vous avez eu un accident très violent qui aurait pu vous coûter la vie ou lorsque vous avez vécu une situation terriblement éprouvante qui vous a marqué. Ceci déclenche chez la victime un état post-traumatique qui l’empêche de vivre pleinement sa vie. Elle se manifeste chez certains par des phobies de tout genre, des cauchemars, la dépression, des troubles de personnalité ou encore par une dissociation de la personnalité. Ainsi, l’hypnothérapie est le bon moyen pour traiter ces différents traumatismes et faire disparaître pour de bon ces symptômes. Parmi les différents types de traumatisme qui existent, l’hypnothérapie permet de traiter les traumatismes liés au psychisme.

    En effet, les traumatismes psychiques sont souvent causés par une dissociation et il existe différentes formes de traumatismes psychiques. En médecine moderne, il existe plusieurs moyens pour traiter ce genre de traumatisme. Le traitement est essentiellement basé sur la prise de médicament et un suivi psychologique régulier. Mais force est de constater que ces médicaments finissent souvent par laisser des séquelles à leur tour à savoir les addictions. C’est pourquoi aujourd’hui, les approches psychothérapiques sont de plus en plus recommandées pour le traitement des traumatismes psychiques. C’est pourquoi il est conseillé de faire appel à un hypnothérapeute Lyon.

  • Comment l’hypnose ericksonienne peut-elle vous aider à surmonter ce défi ?

    Avez-vous des défis personnels ou professionnels ? Vous faites face à des difficultés d’ordre relationnel ou émotionnel ? Vous avez besoin de vous libérer et de reprendre contrôle de votre vie et approcher l’avenir avec énergie ? L’hypnose ericksonienne peut vous permettre de trouver en vous les ressources dont vous avez besoin pour reprendre contrôle de votre vie, parce que tout ce qu’il vous faut est en vous. Et si vous tenez à trouver ses ressources cachées en vous, il faudra consulter un hypnothérapeute à Lyon. Mais avant cela, nous vous proposons de découvrir ce qu’est l’hypnose ericksonienne. D’où vient-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Sur quels principes et outils s’appuie cette forme de thérapie ? Cet article vous amène à la découverte de l’une des thérapies les plus populaires et les plus influentes de l’histoire.

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    Connaître la petite histoire de l’hypnose ericksonienne

    Considérée comme une thérapie brève, l’hypnose ericksonienne fait partie des branches de l’hypnose thérapeutique les plus populaires et les plus influentes. C’est à Milton Hyland Erickson que nous devons le développement de cette branche de l'hypnose. 

    Ce psychiatre, qui est considéré comme le père de l’hypnothérapie moderne, était populaire pour ses travaux relatifs à l’angoisse et aux dépendances. Pour le petit rappel, il faut préciser que Erickson était à l'origine handicapé, dyslexique et daltonien. 

    Il a donc connu une enfance jalonnée par des dysfonctionnements profonds. A l’âge de 17 ans, il tombe dans un coma et subit une paralysie. Ces états limitatifs l’ont contraint à développer dans une rare mesure son sens de l'observation, ce qui le conduit à la découverte de l’hypnose. 

    En effet, alors qu’il passait le courant de ses journées en chaise roulante, le jeune Erickson consacrait son temps à une stimulation mentale de ses membres. Il s’adonne à cette autohypnose pendant plusieurs mois pour retrouver sa motricité, objectif qu’il parvient finalement à atteindre, contre toute attente.

    Milton Erickson devient psychiatre et ses recherches renversent les tendances dans le monde de la psychothérapie, notamment en ce qui concerne la prise en charge de la douleur.

    En fin de compte, il sera considéré comme le précurseur du courant des thérapies brèves. Sa vision sera une source d’inspiration pour les scientifiques qui ont développé la programmation neurolinguistique.

    Comment fonctionne l’hypnose ericksonienne ?

    La méthode était basée sur une modification subtile de l'état de conscience du sujet de sorte à diriger son attention vers un but précis. Le spécialiste plonge son patient dans son inconscient en s'aidant de paroles persuasives et non formelles. 

    Il reste à l’écoute de son patient, adaptant son langage et son approche en fonction de l’évolution de la séance. Avec des métaphores, des anecdotes, des suggestions indirectes, le praticien essaie de faire tomber les inhibitions au changement.

    En effet, sous l’effet des paroles du professionnel, le cerveau du patient secrète des endorphines, qui sont des hormones responsables de la sensation de bien-être.

    Le patient se trouve dans un état de rêverie induit. Il n’est donc ni en état de veille ni en état de sommeil, mais totalement indifférent à ce qui se passe autour de lui sauf à la voix du praticien. Dès cet instant, toutes les inhibitions mentales tombent. 

    Le langage hypnotique auquel il a ouvert son esprit agit sur lui en profondeur, à la manière d’un stimulus qui court-circuite son mental. Ce langage amène l’inconscient à collaborer avec le conscient pour déclencher les changements utiles. 

    Selon Milton Erickson, l’inconscient est une puissance bienveillante capable de concevoir de nouvelles solutions et de développer des potentialités requises pour impulser les changements souhaités lorsque les capacités du conscient ont atteint leurs limites.

    Le but de l’utilisation d’un langage capable de réveiller l’inconscient est de permettre au patient de puiser en lui des ressources inconscientes qui l’aideront à résoudre le problème en présence, quel qu’il soit. Cette approche, généralement appliquée en individuel, aboutit souvent à une transformation intérieure du sujet. 

    Il faut cependant que le patient accompagne activement le processus, puisque le thérapeute ne sera qu’un simple guide. Vous comprenez par conséquent que cette thérapie n’a rien à voir avec les applications de l'hypnose que l’on voit sur les écrans qui laissent croire qu’il s’agit d’un tour de magie.

    Comment se déroule une séance d’hypnose ? 

    Vous êtes à Lyon et vous voulez avoir une idée de comment les hypnothérapeutes à Lyon déroulent les séances d’hypnose ericksonienne. Déjà, le déroulement est très simple. La séance se déroule en un certain nombre d’étapes. Dans un premier temps, il faut une phase de prise de contact. 

    La phase de prise de contact

    La phase de prise de contact se déroule sous la forme d’un échange verbal. Elle permet de créer une sorte d’entente ou d’alliance entre le praticien et son patient. C’est là que se définissent les bases et les modalités du type de prise en charge à mettre en œuvre. 

    Cet échange permettra au praticien de mieux vous connaître en tant que patient, de se faire une idée plus ou moins claire de vos besoins. C’est seulement grâce à cela qu’il pourra vérifier plus tard s’il a atteint les objectifs. Cette étape passée, place à la phase d’induction.

    La phase d’induction

    La mise en place d’un environnement propice au déroulement de la séance. L'environnement doit favoriser la création d’un état hypnotique. Vous devez vous asseoir confortablement dans un fauteuil. Évidemment, vous serez assis vis-à-vis de votre thérapeute. 

    La phase thérapeutique ou de relaxation de l’esprit

    Pour lancer la séance hypnotique proprement dite, l’hypnothérapeute se met à vous parler en employant un langage purement hypnotique fait d’un vocabulaire symbolique.

    Il peut par exemple vous amener à focaliser votre attention sur une image mentale donnée puis vous diriger vers un état de conscience modifiée. Ici, votre hypnothérapeute à Lyon vous propose de relâcher les tensions par des techniques de restauration profonde et consciente. 

    Dans cette phase, le professionnel vous invitera à diriger vos pensées sur un souvenir positif. Vous êtes alors à la fois ailleurs et dans le présent. Vous pouvez être invité à vous focaliser sur l’image mentale d’un paysage, d’un ruisseau qui coule, etc. 

    Ici, le style d’élocution est choisi de sorte à vous guider vers l’objectif. Le praticien s’aidera de suggestions d’images et peut même vous conter des histoires vraies ou imaginaires.

    Le but est de vous conduire, non dans un état d’inconscience, mais dans un état d’hyper-conscience. Vous serez donc comme captivé par une vision, mais vous entendrez tout ce que le praticien vous dira. 

    Il est même possible que vous interagissiez avec le praticien durant la séance. Tout dépend de ce sur quoi vous vous êtes entendu lors de la prise de contact.

    La phase de suggestion

    Ici, vous serez invité à embrasser de nouvelles capacités ou compétences face aux situations de difficulté. Par exemple, si pour vous aider à arrêter le tabac, l'hypnothérapeute à Lyon vous dira quelque chose du genre “mon organisme rejette le tabac et tout ce qui lui ressemble”. 

    Si  vous voulez combattre la claustrophobie par exemple, il pourra prononcer des suggestions telles que : chaque minute que je passe dans un endroit fermé est un moment agréable. C’est au cours de cette étape que vous serez invité à vous développer de nouvelles compétences pour résoudre votre défi.

    La phase de retour à l’état de conscience ordinaire

    La fin de la séance est marquée par un retour de l’état de conscience modifiée à l’état de conscience ordinaire. Dans cette dernière phase, le thérapeute vous reconduit pleinement dans l’environnement, toujours par des suggestions. Ainsi, vous allez progressivement reprendre contact avec votre environnement et les choses qui vous entourent. 

    En clair, on retient que l’hypnose à Lyon ne procède pas par une injonction directe. En tant que patient, vous devez être participant à la création et la perfection de votre état hypnotique à travers une écoute active et une coopération complète.

    La phase de post-thérapie

    Au fur et à mesure des séances d’hypnothérapie à Lyon, l’expérience que vous vivez vous permet de vous approprier une nouvelle manière de vivre votre vie et vos réalités. Même quand elles se terminent, les séances vous laissent avec un vécu hypnotique qui vous influence dans votre conduite et dans votre approche de la réalité.

    En général, vous ferez une séance par semaine à raison d’une heure par séance en moyenne. La durée de la thérapie dépend du type de problème que vous avez et de votre personnalité. 

    Elle peut parfois exiger jusqu'à une dizaine de séances. Il est essentiel de prendre le temps qu’il faut parce que chaque patient est unique et les mêmes techniques ne peuvent pas être appliquées à la fois. 

    Comment l’hypnose ericksonienne aide-t-elle à résoudre les difficultés ?

    Pour comprendre sur quels aspects cette thérapie peut agir sur l’homme, il faut noter que sa première influence sur le sujet est d’altérer sa perception du temps, de l’espace, des ressentis corporels et autres réalités.

    Une personne en état d’hypnose se trouve à mi-chemin entre le sommeil et l’éveil, dans un état de rêverie qui lui fait perdre sa logique rationnelle. Une partie de son être travaillera pour trouver des solutions à ses problèmes, tandis que l’autre partie restera en état de conscience parfaite, ayant toujours le contrôle sur la situation.

    Dans cet état de conscience, un univers de perceptions olfactives, visuelles et auditives s’ouvre devant la personne. A partir de cet instant, elle entre dans un état de conscience élargi et ressent de la détente et un certain bien-être.

    Pour la gestion de la douleur, puisque la thérapie se focalise principalement sur la gestion de la douleur, l'hypnothérapeute peut suggérer à son patient de se passer une pommade imaginaire sur zone douloureuse.

    Si le patient accepte et considère cette suggestion comme pertinente, il va passer dans une réalité perceptive puisqu’il percevra une modification de son état et une diminution de la douleur. 

    Dans quels cas utiliser l’hypnose ericksonienne pour se soigner ?

    Vous vous demandez les problèmes pour lesquels consulter un hypnothérapeute à Lyon peut vous être utile ? L'hypnose ericksonienne couvre des champs très vastes. Les effets se ressentent principalement à trois niveaux :

    Sur le plan physique : notamment pour la gestion de la douleur, de la fatigue, des manifestations psychosomatiques, des troubles dermatologiques, etc. ;

    Sur le plan comportemental, notamment pour modifier les habitudes alimentaires, celles qui favorisent la consommation de tabac et autres addictions (jeux, alcool, tabac, achats impulsifs, etc.), les obsessions ;

    Sur le plan relationnel, notamment en cas de dépendance affective, de décès, de divorce, de liens fusionnels, de problèmes dans le couple, etc. ;

    Sur le plan émotionnel, notamment pour la gestion des crises de panique, du stress, de la jalousie, des phobies (claustrophobie, aviophobie, agoraphobie, phobie sociale, etc.) ;

    Sur le plan psychologique, notamment si vous voulez lutter contre la dépression nerveuse et les pensées suicidaires, maigrir ou garder un poids santé, gérer les séparations, etc. ;

    Sur le plan professionnel, notamment en cas burn out, de harcèlement au travail, de difficulté d’orientation, de préparation d’un examen, d’une compétition, d’une présentation en public, etc. ;

    Sur le plan du développement personnel, notamment pour apprendre à maîtriser vos émotions, à gérer le stress, à booster votre estime de soi et votre confiance en soi, à savoir dire non, à ne pas être trop gentil, etc.

    Il faudra cependant préciser que l’hypnose ericksonienne n’est pas une pratique destinée à soigner les maladies. Évidemment, on peut s’en servir pour favoriser le retour à la santé d’une personne malade. 

    Cette thérapie pourra l’aider à se connecter à ses ressources intérieures pour booster la capacité d’auto-guérison de son corps et améliorer ses capacités de rétablissement. Cela dit, ce n’est pas une thérapie curative en soi. Elle ne saurait donc prétendre servir de substitut à un suivi médical recommandé.

    Est-ce que tout le monde peut faire de l’hypnose ericksonienne ?

    A la base, tout le monde peut participer à une séance d’hypnose à Lyon. C’est un état naturel. L’hypnose ne présente aucun risque. Cependant, certaines catégories de personnes sont exclues de cette pratique. Il s’agit entre autres des personnes souffrant de :

    les troubles psychotiques avancés ;

    la paranoïa ;

    la maniaco-dépression ;

    la schizophrénie ;

    la psychose ;

    les troubles bipolaires ;

    etc.

    En effet, la transe que provoquent les séances hypnotiques peut accroître les risques de décompensations pour ces personnes, compte tenu de la vulnérabilité qui les caractérise. Si vous souffrez de l'un de ces problèmes, nous vous conseillons de ne pas essayer l’hypnose ericksonienne.

    Comment trouver un hypnothérapeute sérieux à Lyon ?

    Vous avez besoin de prendre rendez-vous avec un hypnothérapeute à Lyon pour une séance d’hypnothérapie? Sachez que le choix du bon thérapeute est essentiel pour obtenir de bons résultats. 

    Un thérapeute qui vous inspire confiance

    En effet, il faut que la personnalité du professionnel soit compatible avec celle du patient dans une certaine mesure pour qu’une atmosphère positive s’établisse dès l’étape de la prise de contact. Vous ne pouvez pas atteindre vos objectifs avec une personne à l’égard de laquelle vous êtes méfiante.

    Il faut une étroite collaboration entre patient et praticien pour que la séance porte ses fruits. Choisissez un praticien dont le style d’élocution vous permet de vous sentir à l’aise et qui vous inspire de la confiance. 

    Un hypnothérapeute ou un praticien en hypnose ericksonienne ?

    La pratique de l’hypnose ericksonienne à Lyon est quelque peu hétérogène. Il faut savoir que si certaines formations à l’hypnose ne sont accessibles qu’aux professionnels de la santé, d’autres sont plus ouvertes. 

    Ainsi, la pratique de l’hypnose ericksonienne n’est pas exclusivement réservée aux professionnels de la santé. Il est vrai qu’à Lyon comme dans toute la France d’ailleurs, seuls les professionnels du corps médical sont autorisés à porter le titre de « hypnothérapeute ». 

    Cependant, vous trouverez plusieurs praticiens en hypnose à Lyon. En fait, quand on y pense bien, la pratique de l’hypnose ericksonienne fait appel à des compétences et à des savoirs qui ne sont pas particulièrement liés à la médecine. Comme nous l’avons dit plus haut dans cet article, le but de l’hypnose n’est pas de soigner. 

    La plupart du temps, les meilleurs praticiens de l’hypnose ericksonienne ne sont pas ceux qui ont de grandes études médicales. Souvent, ce sont des personnes qui ont vécu des expériences de vie très lourdes et denses et qui ont pu surmonter leurs difficultés en puisant dans des ressources enfouies. 

    Ils mettent donc leur expérience à profit pour aider les autres à résoudre leurs défis. Ce profil fait d’eux des thérapeutes particulièrement efficaces et très appréciés dans leur métier. C’est d’ailleurs plus l’expérience personnelle de Milton Erickson que sa formation médicale qui a fait de lui le précurseur des thérapies et le père de l’hypnose ericksonienne.

    Quels tarifs ?

    Les tarifs peuvent aussi vous donner des indices sur le sérieux du thérapeute auquel vous avez affaire. Notez que les prix sont généralement définis en fonction des villes. Si vous recherchez par exemple un hypnothérapeute à Lyon, vous devrez prévoir entre 70 et 100 euros la séance. Il faudra éviter tout praticien qui veut vous faire croire que l’hypnose médicale est une approche miraculeuse ou une méthode aux résultats spectaculaires.

    Quid de l’autohypnose ?

    Pour ceux qui se posent des questions sur l'auto hypnose, sachez qu’il s’agit d’une hypnose dans laquelle l’individu se conduit tout seul dans les différentes phases. Il se sert de son mental comme guide. 

    Même si c’est une pratique très efficace, mais qui ne permet pas toujours d’obtenir les résultats à long terme parce que le guide est le patient. Cela empêche l’efficacité du passage effectif à un état de conscience modifiée et le processus de modification des perceptions.

  • La ville de Charly "Ville engagée contre le sida"

    Yann botrel laurent karila

     

    Fierté d'avoir porté, en tant qu'élu, la labélisation de la ville de Charly, "Ville engagée contre le sida" avec l'association ELCS de Jean-Luc Romero. L'occasion d'une conférence sur les nouvelles drogues de synthèse et la pratique du chemsex. Deux bons conseils lecture avec "On n'a qu'une vie!" de Laurent Karila et "Plus vivant que jamais", le témoignage bouleversant de Jean-Luc. 

  • Associations d'aide contre l'alcool sur le Rhône

    Malgré la réduction des ventes d’alcool en France, les décès relatifs à la consommation d’alcool sont estimés à près de 10 % des mortalités, soit un nombre compris entre 40 000 et 50 000. On estime d’ailleurs à près de 5 millions le nombre des personnes en difficultés psychologiques, médicales ou sociales ayant rapport avec l’alcool. Heureusement, depuis quelques années, plusieurs associations œuvrent pour la régulation du mal dans des régions telles que Rhône. Découvrons justement dans cet article quelques-unes d’entre elles.

    Association alcool

    La Croix Bleue

    Tout comme les associations Lyon, il existe plusieurs associations Rhône qui viennent en aide aux personnes en difficulté avec l’alcool. Au nombre de ces dernières figure La Croix Bleue. Il s’agit d’une association reconnue d’utilité publique exerçant ses activités depuis 1992. Indépendante du corps social et médical, la Croix Bleue est majoritairement composée de membres bénévoles ayant suivi des formations en relation humaine, en addictologie et dans bien d’autres domaines connexes.

    L’objectif et la méthode de la Croix Bleue sur Rhône

    L’objectif de la Croix Bleue dans les régions, dont Rhône, est de participer à la guérison des personnes qui dépendent de l’alcool et qui en consomment excessivement. La démarche adoptée par l’association pour y arriver est personnelle, libre et volontaire. Toutefois, elle est assistée par les militants bénévoles ayant eux aussi bénéficié des actions de la Croix Bleue à Rhône.

    Il faut remarquer que la méthode de l’association se fonde essentiellement sur un accompagnement pour une abstinence de boissons alcooliques. C’est justement pour cela qu’elle se réalise avec des structures complémentaires, des centres de postcure, des sections locales, de maisons d’accueil ainsi que des groupes régionaux. Quoi qu’il en soit, le but est d’aider les buveurs à avoir un mode de vie beaucoup plus stable à travers cette démarche.

    Les différents efforts de la Croix Bleue sur Rhône pour la guérison des buveurs

    Dans le cadre de la guérison des buveurs à Rhône, de nombreux efforts sont fournis par la Croix Bleue. Entre autres, on a :

    La guérison physique 

    En acceptant de s’engager à l’abstinence, le buveur guérit physiquement de quelques maux dus à l’absorption d’alcool, dont les maladies gastro-entérologiques.

    La guérison psychologique 

    La plupart des buveurs sont victimes de dépression. Pour ce faire, la Croix Bleue participe à la restauration de la personnalité, notamment durant les réunions organisées.

    La réinsertion sociale 

    La Croix Bleue accompagne plus qu’elle assiste. En effet, elle suscite l’ancien buveur à se réinsérer socialement via des structures telles que l’ANPE, le CPAM et l’ASSEDIC ;

    La mise en place d’un projet de vie 

    Une fois toutes les étapes de guérisons franchies, la Croix Bleue œuvre aide le nouveau converti à connaître une guérison définitive et à commencer un réel projet de vie.

    L’association Vie Libre sur Rhône

    Exerçant ses activités dans de nombreuses régions notamment Rhône, Vie Libre est une association fondée en 1953. Reconnue d’utilité publique, elle se compose essentiellement de catégories de personnes à savoir :

    Les abstinents volontaires ;

    Les buveurs guéris ;

    Les sympathisants.

    En effet, Vie Libre sur Rhône assiste les personnes en difficulté avec l’alcool. Principalement, elle vise à regrouper les personnes qui souhaitent volontairement assister des individus victimes de l’alcoolisme. Elle mobilise les compétences et les bonnes volontés dans le but de participer à la libération des malades ainsi qu’à leur réadaptation dans la vie.

    Par ailleurs, l’autre objectif de Vie Libre sur Rhône est de lutter contre toutes les causes qui sont à l’origine de la situation des alcooliques. Au nombre des activités menées par l’association pour assurer l’accompagnement, on a :

    Avant la cure : l’association amène le malade à rendre compte de sa situation maladive. Ainsi, ce dernier peut se proposer aux soins hospitaliers ou ambulatoires ;

    Durant la cure : l’association soutient le malade et le met en confiance pour la réussite de son processus de guérison ;

    Après la cure : l’association intègre le malade dans une équipe Vie Libre sur Rhône pour une psychothérapie de groupe.

    Par ailleurs, dès que le buveur est entièrement guéri de sa dépendance vis-à-vis de l’alcool, l’association Vie Libre l’aide à reconstruire sa vie familiale, personnelle, culturelle et professionnelle. Il faut noter que Vie Libre Rhône est très active pour tout ce qui a rapport à l’alcool Lyon ou à l’addiction Lyon et dans ses environs. 

    L’Association Alcooliques Anonymes

    L’Association Alcooliques Anonymes sur Rhône regroupe toutes les personnes qui ont la volonté de faire un partage mutuel de leur expérience afin de s’entraider puis aider au rétablissement d’autres alcooliques. Alors, pour devenir membre de l’Association Alcooliques Anonymes, il est obligatoire d’avoir l’envie de stopper la consommation de l’alcool. Et pour accompagner ce geste, cette association sur Rhône n’exige aucun droit d’entrée et aucune cotisation. Elle se charge elle-même du financement.

    Principe de fonctionnement des Alcooliques Anonymes

    Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les Alcooliques Anonymes sur Rhône sont dépourvus de tout engagement sectaire, politique ou religieux. Ils ne sont également associés à aucun établissement ou organisme. Cela étant, ils accueillent des alcooliques de tous les bords religieux, politiques ou sociaux. Leur principal objectif est de rester abstinents et d’amener d’autres alcooliques à l’être.

    Pour mener à bien ses actions, les Alcooliques Anonymes transmettent des messages de rétablissement, notamment à ceux qui souhaitent qu’on les soutienne dans leur élan. Ainsi, par respect pour ceux-ci et par pure discrétion, le fonctionnement de l’association repose essentiellement sur le principe de l’anonymat.

    Méthode de rétablissement mise en place par les Alcooliques Anonymes

    Quant à la stratégie de rétablissement, elle a un aspect spirituel basé sur :

    L’entraide fraternelle ;

    La tolérance ;

    L’égalité des droits ;

    La liberté de conscience ;

    L’absence de clivage.

    Ainsi, tout participant est libre de s’arroger cette dimension à sa convenance. En ce qui concerne les réunions de l’association, elles portent sur une difficulté précise d’un membre ou sur un thème du programme. Ces réunions ouvertes sont libres d’accès à l’entourage, à la famille ainsi qu’aux professionnels. Cependant, certaines réunions dites fermées sont également très souvent organisées. Ces dernières réunissent exclusivement les alcooliques.

    Enfin, pour témoigner de leur guérison, les membres de l’association des Alcooliques Anonymes procèdent à un partage de leurs propres expériences de rétablissement. Cela se fait avec tous ceux qui souhaitent qu’on les accompagne dans leur engagement à abandonner l’alcool. Par ailleurs, l’Association dispose d’une ligne téléphonique ouverte tous les jours et toutes les heures. Cette dernière est assurée uniquement par les membres bénévoles dans les régions.

    L’association Assistance alcool

    Connue également sous le nom de Entraid’addict, Assistance alcool est une association à but non lucratif. Agréée Jeunesse et Éducation populaire, Organisme de formation et Représentant des usagers, elle est reconnue d’utilité publique. Elle se répartit dans toute la France avec 7 associations régionales, 228 lieux d’accueil et 58 associations départementales.

    L’accompagnement proposé par l’association Assistance alcool

    À l’instar des associations précédemment présentées, celle-ci intervient dans l’accompagnement des personnes en prise avec des conduites addictives de même que de leur entourage. Elle prend en compte toutes les conduites addictives et des addictions comportementales. On peut par exemple citer :

    Le tabac ;

    Les stupéfiants ;

    L’usage et mésusage d’alcool ;

    Les jeux ;

    Le sexe et d’autres formes d’addiction sans produit.

    Le processus d’encadrement des personnes victimes d’addiction

    L’accompagnement proposé s’inscrit dans une vision sociale, psychologique, médicale et globale. Il se fonde essentiellement sur le soutien mutuel et surtout l’entraide. Ainsi, lorsqu’une personne victime est accueillie par l’association sur Rhône, elle est écoutée à travers divers entretiens individuels. De plus, cette dernière est orientée vers certaines structures de consultation et de soin en addictologie.

    L’association Assistance alcool dispose d’espaces de paroles suffisamment animées par des bénévoles. Le but est de permettre à tous les participants, notamment les personnes victimes d’addiction, de s’exprimer en toute confidentialité. Après avoir été écoutées, ces dernières bénéficient des encouragements et des divers conseils des bénévoles expérimentés.

    Par ailleurs, il faut remarquer qu’Assistance alcool œuvre également dans la prévention et la réduction des risques et des dommages, que ce soit dans le milieu professionnel, scolaire ou judiciaire.

    Association Addictions France

    Agréée d’éducation populaire et reconnue d’utilité publique, l’Association Addictions France existe depuis 1872. Elle est spécialisée dans la prévention, les soins, le social et la réduction des risques. Pour ce faire, elle s’intéresse à toutes les conduites addictives telles que :

    Les médicaments psychotropes ;

    L’alcool ;

    Le cannabis ;

    Le tabac ;

    Les pratiques de jeu excessives ;

    Les drogues illicites ;

    Les autres formes d’addiction sans substance.

    Le but de cette association est d’accompagner toutes les personnes soumises à des addictions et en difficulté avec leur entourage. Pour y arriver, l’association dispose de plusieurs structures et centres d’addictologies qu’elle gère. Par exemple, on a :

    Les CSAPA : ils sont destinés à accompagner les individus ayant un usage nocif ;

    Les CAARUD : ils sont destinés à accompagner les consommateurs de drogues en leur offrant le matériel nécessaire pour la réduction des risques ;

    Les établissements de soin résidentiel : ils mettent à la disposition des personnes accompagnées, un hébergement sur durée dont dépendent les difficultés rencontrées par ces dernières ;

    Les centres d’écoute pour les jeunes : ce sont les points d’accueil écoute jeune et les maisons des Adolescents.

    En somme, retenons que la plupart des associations d’aide contre l’alcool sur Rhône œuvrent pour la promotion de la santé de tous les buveurs, notamment ceux qui désirent se faire aider. Toutes les démarches étant appréciables, l’essentiel est qu’elles puissent se pérenniser et impacter autant de gens possibles.

  • Les belles rencontres

    J'ai la chance dans mon métier, dans mon mandat, dans mon investissement associatif de rencontrer de belles personnes, engagées, entières. 

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  • L'histoire de la psychiatrie en France

    La psychiatrie est issue étymologiquement des mots grecs "psyché", qui signifie "âme ou esprit", et "iatros" qui désigne le médecin ou le docteur. Elle peut être ainsi littéralement définie comme la médecine de l'âme. Le dictionnaire Larousse, quant à lui, la définit comme la "spécialité médicale ayant pour objet l'étude et le traitement des maladies mentales, des troubles psychologiques". Les manifestations des maladies mentales et psychiques dont s’occupe la psychiatrie peuvent être concrètes et palpables. Cependant le mal en soi est abstrait.

    Psychiatre lyon

    Si la psychiatrie a particulièrement bien évolué ces dernières années, elle était inconsidérée et mal comprise il y a quelques siècles. En France surtout, elle a une histoire exceptionnelle, une expérience unique en raison des impacts de Louis XIV et de Philipe Pinel reconnus comme les pères de la psychiatrie française. L'histoire de la psychiatrie en France met en évidence l'évolution historique des connaissances générales dans le domaine de la guérison mentale et psychique, qu'elles soient médicales ou scientifiques, sociales ou communautaires.

    D'où vient la psychiatrie française ? Quels ont été les impacts de Louis XIV et de Philipe Pinel sur la psychiatrie en France ?

     

    Louis XIV et Philipe Pinel, les précurseurs de la psychiatrie en France

    Le mot psychiatrie n'existait pas à l'origine. Les maux tels que l'hystérie, l’amnésie, la mélancolie, la manie n'étaient pas différenciés les uns des autres. C'est vers l'Antiquité qu'Hippocrate, un savant grec de l'époque, a pu en faire la différenciation. En France, la pensée religieuse du christianisme véhiculait une sorte de dogme selon lequel le malade mental représentait une manifestation du Dieu tout-puissant.

    Les malades n'étaient donc pas internés car les peuples pensaient qu'ils finiraient par guérir. En raison de l'augmentation du nombre de personnes souffrant de troubles mentaux, Louis XIV a mis en place en 1656 un système de bâtiments hospitaliers publics pour ces personnes.

    Au début, les traitements ne furent pas administrés dans ces hôpitaux qui servaient de prisons afin que les malades ne perturbent pas la vie des citoyens. Nommé médecin en chef de la Salpêtrière, hôpital des malades en 1795, Philippe Pinel constate que les " insensés " comme on les appelait à l'époque sont de différents types. Il y avait ceux qui étaient continuellement malades et ceux qui l'étaient périodiquement.

    Avec son collègue Jean-Baptiste Pussin, gardien des "aliénés", ils décident de classer les maladies mentales en plusieurs catégories selon leurs signes cliniques, leur continuité ou leur discontinuité. C'est ainsi que les types de maladies mentales ont commencé à émerger car étant expressément nommés avec leurs indices cliniques caractéristiques.

    Cependant, le concept de lésion synonyme de maladie persiste, on ne parle pas encore de maladies ayant des causes psychiques. Jean-Etienne Esquirol remplacera Philippe Pinel en 1820 à la Salpêtrière. Esquirrol était l'élève de Pinel. Il poursuit l'œuvre de son maître en créant une réglementation psychiatrique en 1838. Il s'agit d'un statut médical créé pour fomenter la mise en place d'établissements pour des meilleures conditions de vie et de gestion des "aliénés".

    Il met en place un hôpital psychiatrique par département et deux mesures d'internement : le placement obligatoire (PO) et le placement volontaire (PV). L'objectif étant de protéger le patient autant que la société dans laquelle il vit, il peut être hospitalisé de gré, ou peut l'être de force si ses actes peuvent nuire à la société. Ce statut est resté en vigueur jusqu'en 1990.

    À partir de ce moment, les violations du statut ont été sévèrement punies. Des méthodes de traitement des "aliénés" sont alors mises en place. Entre les saignées, l'utilisation de purgatifs, de sédatifs ou de balnéothérapie ou encore les méthodes violentes d'électrochocs, ce fut finalement une bouffée d'oxygène pour cette discipline de la médecine. D'un point à l'autre, l'indépendance des hôpitaux au sein des départements a donné lieu à une évolution plus que surprenante. En effet, le personnel médical a commencé à résider à l'intérieur des hôpitaux avec les malades.

     

    La création de la Psychanalyse

    Jean-Martin Charcot, éminent clinicien et pathologiste, dirigeant de l'École de la Salpêtrière à l'époque, disait que pour certaines paralysies, il n'y a pas de lésion organique sur l'aphasie, le sommeil et l'hystérie. Il inventa donc le concept de lésion dynamique fonctionnelle et fait des démonstrations avec le jeune médecin Sigmund Freud. C'est à l'issue de ses essais que la psychanalyse est née en 1896.

    La psychanalyse a favorisé le développement de méthodes fondées sur les notions d'inconscient, de refoulement et de transfert. C'est pourquoi, en 1937, en France, le terme "asile" disparaît de la terminologie officielle et est remplacé par celui d'"hôpital psychiatrique". Le terme "aliéné" restera en vigueur jusqu'en 1958.

    Néanmoins, la première moitié du 20e siècle a été riche en transitions et en contrastes. En 1950, après avoir observé en anesthésie l'effet de distanciation psychique provoqué par un dérivé de la phénothiazine, la prométhazine, le chirurgien Henri Laborit demande au chimiste Paul Charpentier au laboratoire Specia Le 11 décembre 1950, la RP4560, ou chlorpromazine, synthétisée. Cette substance est encore appelée "Largactil" pour souligner l'aspect général de son champ d'action.

    A l'automne 1951, Henri Laborit présente pour la première fois la chlorpromazine au pharmacologue de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne à Paris. Mais le "Largactil" n'a d'abord que très peu de succès en milieu psychiatrique. Il le fait alors tester à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce.

    Le premier patient au monde reçoit une injection de 50 mg de chlorpromazine le 19 janvier 1952 à 10 heures du matin. En mars 1952, le psychiatre Pierre Deniker demande des échantillons au laboratoire Specia et effectue des tests à l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne. Il supprime la réfrigération et la sédation qui accompagnaient son administration et quadruple la dose. La nécessité de ce traitement pour les troubles psychologiques aigus et les états mentaux instables était alors avérée. C'était le premier pas vers la psychopharmacologie moderne.

    D'autres traitements de la psychose sont nés dans les années 1960. Il s'agit des méthodes d'enveloppement humide, des psychothérapies et des techniques de soins par la parole.

     

    La loi du 27 juin 1990 permit une meilleure prise en charge et une bonne réinsertion du patient

    Depuis les années 1950, et surtout dans la seconde moitié de ce siècle, la réhabilitation psycho-sociale est très importante car elle constitue une autre phase de guérison par laquelle le patient doit passer. Cependant, deux approches sont apparues le plus souvent dans la prise en charge psychothérapeutique. Il s'agit dans un premier temps de l’approche d'orientation psychanalytique, dont la psychothérapie institutionnelle et systémique. Dans un second temps, il est question de la thérapie cognitive et comportementale.

    Les psychanalystes de cette deuxième moitié du vingtième siècle en France ont milité pour une prise en charge plus humaine dans chaque localité où vivent les différents types de patients confrontés au trouble mental. Ils sont soutenus par des institutions médico-sociales et encadrés par un personnel éducatif empathique.

    Une politique du secteur psychiatrique a été relancée en France par la circulaire ministérielle de mars 1960. Les grands hôpitaux psychiatriques et le cadre unique ont laissé place à de petites structures maintenant les malades mentaux au sein des cités. Les infirmiers psychiatriques deviennent des soignants et les psychologues sont de plus en plus présents dans les services. Progressivement, les aides-soignants, les aides médico-psychologiques et les agents de service hospitalier sont intégrés aux services ainsi que les personnels paramédicaux.

    Dans le même temps, la loi de 1838 cède la place à celle du 27 juin 1990, mettant l'accent sur la prise en charge et le renforcement des droits du patient. Cependant, cette loi conserve les deux modes d'hospitalisation involontaire. Le placement involontaire est remplacé par l'hospitalisation d'office. Le placement volontaire fait place à l'hospitalisation à la demande d'un tiers. Les patients qui ont donné leur consentement sont en hospitalisation libre.

     

    La psychiatrie face à la modernité

    La psychiatrie, toujours en pleine émergence, doit alors faire face aux nouveaux maux de la société actuelle et donc moderne. Ceci implique une série de réformes comme le plan de santé mentale 2005/2008.

    Dans les années 2000, certains événements survenus en France ont plus que jamais relancé le débat sur la prise en charge des malades mentaux. Les cas les plus connus sont ceux de Roman Dupuy à Pau et celui de Canarelli.

    Dans le premier cas, il s'agit d'un meurtre commis par un schizophrène sur un étudiant. Quant à l'affaire Canarelli, il fait référence à un psychiatre hospitalier poursuivi pour un meurtre prétendument commis par un de ses patients. En raison de toutes ces accusations, le président de la République française de l'époque, en la personne de Nicolas Sarkozy, a entamé une réforme de la loi sur la psychiatrie le 2 décembre 2008.

    Il a notamment présenté un tout nouveau dispositif visant à sécuriser les hôpitaux psychiatriques devant un collège de médecins. Ce plan de sécurisation comprend :

    30 millions d’euros débloqués pour "mieux contrôler les entrées et sorties des établissements et prévenir les fugues" ;

    La mise en place du "dispositif de géolocalisation" qui, s'il sort du cadre autorisé par le médecin, déclenchera l'alerte ;

    Des unités fermées, équipées de portes et de systèmes de vidéosurveillance, seront installées dans chaque établissement qui le nécessite ;

    La création de 200 chambres d'isolement pour les "patients susceptibles de subir des violences à l'encontre du personnel".

    Bien sûr, de nombreuses voix s'étaient élevées contre ces réformes, si bien que cette affaire a pris une tournure de plus en plus politique en raison des multiples revendications de l'opposition. Cela n’a évidemment pas simplifié la tâche du gouvernement français, qui a dû prendre des mesures drastiques. Par exemple, dans l'affaire Luc Meunier en 2018, Lekhraj Gujadhur, un psychiatre hospitalier, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour avoir sous-estimé la nocivité d’un malade mental.

    L'histoire de la psychiatrie française a clairement eu un impact sur l'histoire générale de la psychiatrie. Servant de cause à effet et dopés par la modernité, de nombreux courants ont émergé de la psychiatrie ces dernières années. Ces courants sont divers et prouvent la variété de cette discipline médicale. Voici quelques-uns des courants qui ont émané de la psychiatrie générale :

    Psychopathologie

    Phénoménologie

    Structure en psychopathologie

    Antipsychiatrie

    Psychiatrie biologique

    Phrénologie

    Psychochirurgie