Cabinet Yann Botrel

Mon blog et actualités

  • Comment fonctionne l'hypnose ?

    Un phénomène naturel

    L'hypnose est un phénomène naturel qui nous arrive en réalité plusieurs fois dans la même journée. Lorsque votre corps est à un endroit et que votre esprit semble ailleurs. Par exemple, lorsque nous sommes au volant, il n'est pas rare de penser à autre chose que la route, parfois même au risque de râter une sortie d'autoroute par exemple ! 

    D'une manière générale, lorsqu'on regarde un film ou qu'on est absorbé par un livre, "être dans la lune". Le niveau de conscience s'abaisse. Le but en cabinet est d'approfondir cet état que l'on dit "modifié de conscience" ou de "transe hypnotique" afin d'envoyer des messages à l'insconcient et provoquer le changement positif. 

    Une dizaine de minutes en état profond d'hypnose revient à dormir trois heures d'un sommeil profond !

     

    Conscient et inconscient 

    Nous fonctionnons sur deux modes: conscient et inconscient. 

    Le conscient c'est 20% de nous seulement, tous nos faits et gestes, souvent très utiles mais aussi toutes les barrières que nous nous imposons: manque de confiance, je ne suis pas assez bien, je ne vais pas y arriver, j'ai besoin d'un verre d'alcool pour aller mieux... 

    Si consciemment, le praticien vous dit que vous allez aller mieux, cela ne fonctionnera pas ! En revanche, envoyer des messages à l'inconscient donne de bons résultats. 

    Aujourd'hui, grand nombres de centres hospistaliers comme le Centre Hospitalier Lyon Sud ou encore le CHU Edouard Herriot à Lyon proposent des anesthésies opératoires sous hypnose (On opère des prostates au CHLS par exemple) car le cerveau obtiendra le message "tu n'as pas mal" de la part de l'hypnothérapeute (c'est un peu raccourci mais c'est le principe).

    L'inconscient c'est 80% de nous, le siège de nos potentiels, de nos ressources et de nos émotions. 

    Dès lors les possibilités sont immenses avec cet outils qu'est l'hypnose Ericksonienne du nom du psychiatre Américain Milton Erickson qui était réputé pour guérir avec des métaphores. 

     

    Contre-indications ?

    L'hypnose ne présente aucun danger ni effet secondaire. On évitera, sans aval du médecin du patient, de mettre sous hypnose des personnes psychotiques, schizophrènes...car on utilise beaucoup la dissociation dans l'état hypnotique. Il faut également se méfier des personnes épileptiques à un stade grave. On ne peut pas hypnotiser un sujet contre son gré ni prendre le contrôle de l'individu.

     

    Tout le monde peut être hypnotisé ?

    Contrairement aux croyances, tout le monde est réceptif à l'hypnose. Ce qui est vrai c'est qu'environ 15% de la population est hyper réceptive à l'hypnose (ceux que l'on choisi dans les spectacles car ils sont testés au préalable). Pour les 85% qui reste, il faut plus ou moins de temps pour arriver à l'état modifié de conscience, de une à plusieurs minutes mais, bien accompagné, tout le monde va vers la transe hypnotique, en faisant souvent des aller-retours dans cet état d'hypnose.

     

    Les indications de l'hypnose ?

    Toutes problématiques psychologiques ou psychosomatiques, amélioration des potentiels, suivi d'addictologie (traitement des dépendances), aide au travail de deuil, accompagnement de la perte de poids, dépression, anxiété, insomnies, traumatismes, phobies, tocs... 

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  • CSAPA Lyon - Centres de soins en addictologie

    Permet l'accueil des patients
    Propose des conseils aux professionnels non spécialisés

    Les CSAPA (Centres de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) assurent, pour les personnes ayant une consommation à risque, un usage nocif ou présentant une dépendance aux substances psychoactives ainsi que pour leur entourage :

    * l’accueil, l’information, l’évaluation médicale, psychologique et sociale et l’orientation de la personne ou de son entourage ; dans ce cadre, ils peuvent mettre en place des consultations de proximité en vue d’assurer le repérage précoce des usages nocifs ;

    * La réduction des risques associés à la consommation de substances psychoactives ;

    * La prise en charge médicale, psychologique, sociale et éducative. Elle comprend le diagnostic, les prestations de soins, l’accès aux droits sociaux et l’aide à l’insertion ou à la réinsertion.

    Les CSAPA peuvent accueillir les usagers en ambulatoire ou bien proposer des services de soin résidentiel. 

    Les CSAPA sont financés par l’Assurance Maladie et portés soit par des associations, soit par des établissements publics de santé. La structure gestionnaire peut par ailleurs gérer un ou des Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues (CAARUD).

     

    Le soin résidentiel collectif

    ♦ Accueil des patients

    Les CSAPA peuvent porter des dispositifs de soin résidentiel collectif :

    – Les Centres thérapeutiques résidentiels (CTR) : appelés également centre de post-cure, sont des lieux de soin avec un hébergement collectif. La durée de séjour initiale est variable (de quelques semaines à plusieurs mois, avec des modalités de renouvellement possibles), et peut durer jusqu’à un an. Il s’agit de consolider le sevrage ou le traitement de substitution ou l’abstinence d’une pratique addictive, afin de permettre à la personne de retrouver un équilibre dans un cadre protégé, et de construire un projet individuel de réinsertion sociale.

    – Les Communautés Thérapeutiques (CT) : elles proposent du soin résidentiel avec hébergement collectif, fondé sur une prise en charge où un groupe de résidents-pairs est le moteur du soin et de l’entraide. Comme les CTR, elles accueillent les personnes dont la prise en charge en ambulatoire se révèle insuffisante ou non pertinente. Elles proposent un programme thérapeutique essentiellement basé sur la vie communautaire, les activités de groupe, les interactions avec les pairs, la reconnaissance et l’expression des émotions.

    –  Les Centres d’Accueil d’Urgence et de Transition (CAUT) : ils proposent des séjours de courte durée pour consolider ou mettre en place un projet de soin ou d’insertion. Trois des quatre centres accueillent ainsi des sortants de prison et font la transition entre le milieu carcéral et une proposition de soin adaptée à la personne. Ils permettent une rupture d’avec le cadre habituel et une stabilisation de la démarche de soin.

     

    Le soin résidentiel individuel

    ♦ Accueil des patients

    Les CSAPA peuvent également porter des dispositifs de soin résidentiel individuels :

    – Les Appartements Thérapeutiques (AT) : il s’agit d’un hébergement individuel qui vise l’inscription sociale du patient et le renforcement de son identité. Durant son séjour, la personne bénéficie d’un accompagnement thérapeutique, médical, psychologique et éducatif. Ils sont destinés à des personnes pouvant vivre seules et gérer a minima un quotidien.

    – Les Familles d’accueil permettent à des personnes en situation d’addiction d’être hébergées dans des familles. Elles permettent aux usagers de rompre avec leur quotidien, de retrouver un rythme de vie par l’intégration dans un milieu familial et de réapprendre les liens interpersonnels et sociaux. L’orientation vers une famille d’accueil est d’autant plus pertinente que l’usager ne souhaite pas intégrer une structure de soin résidentiel collectif sans pour autant vouloir vivre seul.

    – Les Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) ont été créés expérimentalement en 1994, pour la prise en charge de personnes touchées par le VIH-sida. Ils sont, depuis 2002, intégrés au secteur médico-social et financés par l’assurance maladie et ouverts à l’accueil de toute personne en situation de précarité touchée par une pathologie chronique invalidante (sida, hépatite, cancer, sclérose en plaque…). Les ACT proposent un hébergement à titre temporaire pour des personnes en situation de fragilité psychologique et sociale et nécessitant des soins et un suivi médical, de manière à assurer le suivi et la coordination des soins, l’observance des traitements et à permettre un accompagnement psychologique et une aide à l’insertion.

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  • Insomnies - troubles du sommeil

    20% des Français son sujets à l'insomnie, un trouble du sommeil. Souvent provoquée par le stress et des ruminations en lien avec des problèmes personnels, elle peut enfermer la personne dans une problématique complewe et difficile à supporter. 

    Insomnie

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  • Histoire de la cocaïne

    La cocaïne - histoire de la poudre blanche

    Jeune toxicomane faisant cocaine carte credit noire surface verre dans toilettes boite nuit apres fete 152404 10583

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  • Cyberaddictions

    Premières descriptions dans les années 90 mais
    absence de consensus et de critères diagnostics
    autours de ce concept
    * Manque de données épidémiologiques fiables
    * Sur 27 études réalisées entre 1998 et 2016 et dans 14
    pays d’Europe, 8 pays d’Asie du Sud-Est, les Etats-Unis,
    l’Australie: prévalence moyenne de 4,7 %

    Définition

    Usage addictif
    * Perte de contrôle
    * Intolérance à la frustration, sentiments de colère, tension et/ou
    dépression quand l’ordinateur n’est pas accessible
    * Isolement, délaissement autres activités
    * Envahissement vie psychique
    * Conséquences: scolaires++, professionnelles, familiales,
    sociales…
    * Plaisir è besoin
    * Tolérance
    * Tb comorbides

    Fuite du réel
    * Refuge, échappatoire à la réalité (Valleur et Vela)
    * Éviter d’affronter problèmes vie quotidienne / relations
    intersubjectives
    * Immersion dans le virtuel
    * MMORPG: sentiment d’identification très puissant
    ◆ Recherche de puissance et désir de contrôle
    * Maîtrise technique, du monde, de soi et de l’autre
    * Règles connues

    ◆ Recherche de sensation
    * Score plus faible pour jeux vidéo?
    * Combler l’ennui, le vide / évacuer tension
    ◆ Repli sur soi ou forme de sociabilité
    * Socialisation entre pairs et recherche identitaire
    * Parfois même thérapeutique
    * Forme de sociabilité particulière: faiblesse
    engagement, large extension, univers du jeu

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