Cabinet Yann Botrel

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  • Soutien à l'association "Le refuge"

    Yann botrel le refuge

    Soutien à l'association "Le refuge" parrainée par Christophe Beaugrand et Liane Foly. En 2022 en France, de jeunes homosexuels sont encore mis à la rue à cause de leur orientation sexuelle. Luttons contre toutes les formes de discriminations. 

  • Les dangers du "gaz hilarant": le protoxyde d'azote

    Le gaz hilarant : un produit très dangereux inhalé par les jeunes

    Le protoxyde d’azote ou gaz hilarant est un produit qui existe depuis plusieurs siècles. Utilisé jusque-là à des fins bien précises et de façon très réglementée, il devient de plus en plus prisé par les adolescents. Pourtant, il s’agit d’une substance très nocive. En effet, il peut occasionner une variété de réactions graves chez le consommateur.

    Les malaises, brûlures, crises cardiaques et troubles neurologiques ne sont que quelques exemples. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Autorités sanitaires en Auvergne-Rhône-Alpes ont récemment publié un message d’alerte. En tant qu’addictologue lyon, je vous propose de découvrir tous les dangers du gaz hilarant ainsi que quelques pistes pour les limiter.

     

    Yann Botrel protoxyde d''azote

    Qu’est-ce que c’est que le gaz hilarant ?

    Avant d’aborder les effets nocifs du gaz hilarant, une petite clarification s’impose. Considéré comme meilleur hypnothérapeute lyon et addictologue, on m’a souvent posé la question de savoir ce que c’est que ce gaz exactement. Si vous vous demandez la même chose, sachez qu’il s’agit d’un produit incolore et inodore utilisé depuis le XVIIIème siècle.

    Il est connu plus exactement sous le nom de protoxyde d’azote (N2O) ou proto. Comme son nom l’indique, il se présente sous forme gazeuse. Cependant, il convient de préciser que contrairement à la plupart des substances, il possède un effet hilarant très prononcé.

    Le consommateur expérimente une sensation d’euphorie et d’enjouement à la manière d’un petit enfant. Généralement, cet état se prolonge sur une période assez limitée. L’individu peut rire pendant plusieurs minutes même si le sujet débattu n’est pas drôle. C’est justement cela qui fait virevolter les jeunes.

    Pourquoi a-t-il vu le jour ?

    A l’origine, le protoxyde d’azote ne faisait pas objet d’une utilisation détournée à des fins récréatives par les adolescents. Il s’agissait plutôt d’un produit employé que dans des sphères bien précises. Au nombre de ces dernières figure la médecine. En réalité, le proto présente des propriétés anesthésiques.

    Les dentistes et médecins pédiatres s’en servent depuis longtemps. On le retrouve également dans les blocs opératoires. Outre le domaine médical, le fameux gaz hilarant est utilisé dans l’industrie automobile. Les grandes enseignes en font usage notamment lors de la conception de fusées et des engins à propulsion.

    Enfin, il est aussi possible de dénicher le protoxyde d’azote en cuisine. Les cartouches de siphons à crème chantilly par exemple en contiennent. Dans l’un comme dans l’autre cas, je dois préciser que l’utilisation de ce produit est soumise à des règles bien strictes. De nombreuses précautions sont également prises en raison de sa nocivité.

    L’utilisation non-réglementée du protoxyde d’azote par les jeunes : un phénomène inquiétant

    L’usage du proto comme substance récréative a commencé en Grande Bretagne lors de la période victorienne. Les jeunes y ont eu recours dans le but de planer et de rendre les célébrations plus festives. C’est d’ailleurs de là que vient le terme de gaz hilarant. En effet, les réjouissances étaient qualifiées de « laughing gas parties ».

    L’utilisation non-réglementée de ce produit a pris de l’ampleur au début des années 2000 avec les clubs et festivals. Dorénavant, les étudiants ne sont plus les seuls à inhaler le protoxyde d’azote. Les adolescents s’y sont aussi mis et semblent véritablement y prendre goût. Les cas de détournement de gaz hilarant de l’industrie alimentaire ou de la cuisine se multiplient.

    Cela pose un véritable problème de santé compte tenu des multiples risques encourus par ces derniers. Certains prennent même plus d’une centaine de cartouches par jour. La vidéo de cette jeune fille consommant du proto au volant et expérimentant ses effets psychotropes illustrent très bien à quel point ce phénomène devient inquiétant.

    Quels sont les dangers du gaz hilarant ?

    Vous vous interrogez sur les dangers du gaz hilarant ? Vous souhaitez en savoir plus sur les effets secondaires expérimentés après sa consommation ? Sachez qu’ils sont multiples. Étant expert addictologue lyon, j’ai l’habitude de les classer en deux catégories. Il s’agit des conséquences imminentes et tardives. Les premières apparaissent dans les secondes qui suivent l’inhalation tandis que les secondes prennent plus de temps avant de se révéler.

    Les effets secondaires imminents ou aigus

    Le protoxyde d’azote est un gaz très volatile. Quelques secondes après son absorption, il déclenche au niveau du cerveau une stimulation excessive de la production de dopamine. C’est ce qui est à l’origine de l’hilarité expérimentée par le consommateur. Cela est très similaire à l’ivresse des profondeurs que connaissent les plongeurs. Voici les conséquences aigües le plus souvent enregistrées.

    Les malaises et brûlures

    L’individu qui a inhalé le proto peut ressentir des malaises et s’effondrer littéralement en quelques secondes. Il peut aussi être victime de brûlures. En réalité, il s’agit d’un gaz extrêmement froid. Au contact des muqueuses, il crée des dommages très importants. C’est d’ailleurs pour cette raison que les dermatologues s’en servent pour traiter les verrues.

    Les troubles musculaires

    Cela dit, il convient de préciser que ce produit n’affecte pas que la structure des muqueuses. Il réduit aussi considérablement la mobilité musculaire. De nombreux cas d’arrêt de déglutition ont été signalés à la suite de l’inhalation de protoxyde d’azote chez des jeunes.

    Les problèmes respiratoires et cardiaques

    L’autre danger imminent phare encouru par les adolescents, c’est l’asphyxie. Même si son effet se dissipe au bout de quelques minutes, cela est largement suffisant pour qu’il prenne la place de l’oxygène et dérégule le fonctionnement des poumons et du cœur.

    L’arrêt cardiaque et la formation d’œdème sont donc également des risques graves auxquels sont exposés les adolescents. Dans certains cas, cela peut s’avérer très rapidement fatal. On déplore déjà une soixante de décès liés à cette utilisation détournée du gaz hilarant.

    Les séquelles sur le moyen ou le long terme

    Hormis les effets aigus, l’inhalation répétée du protoxyde d’azote peut aussi créer des conséquences à moyen ou long terme.

    Les problèmes neurologiques

    Au bout de 3 à 6 mois, l’individu développe généralement des problèmes neurologiques. Ils sont très variés. Au nombre de ces derniers se distinguent les troubles de la marche. Plusieurs jeunes se retrouvent obligés de recourir à un fauteuil roulant ou à des béquilles pour se déplacer en raison des dysfonctionnements difficiles à rééduquer. Sur des terrains fragiles, cela peut même s’avérer irréversible.

    Les troubles de l’humeur et les séquelles psychiatriques

    En dehors de ces risques, il y a aussi les troubles de l’humeur et les problèmes psychiatriques. La personne peut devenir facilement irritable ou encore perdre une importante partie de ses facultés mentales (convulsions, pertes de mémoire, hallucinations, etc). Retenez simplement que l’ampleur des dégâts occasionnés variera en fonction de la quantité inhalée, de la durée, mais aussi de l’état physique du sujet au moment de la consommation. C’est donc la vie entière de l’adolescent qui est en jeu.

    Qu’en est-il des risques de dépendance ?

    À côté de toutes ces séquelles, il faut attirer l’attention sur les risques de dépendance. Bien que le protoxyde d’azote ne soit pas addictif à proprement parler, sa consommation tend à inciter à la récidive. L’individu cherchera presque toujours à l’inhaler de nouveau pour retrouver son effet apaisant et euphorique.

    Il est même très fréquent de constater une augmentation de la dose ingérée à cause du phénomène de tolérance. En d’autres termes, cela signifie que le jeune ne se contentera pas que d’en reprendre. Il voudra à chaque fois une quantité plus importante de gaz hilarant. Autrement, il ne pourra pas expérimenter de nouveau l’effet primaire.

    Nous les professionnels de l’addiction et de l’hypnose lyon, nous préférons donc qualifier l’inhalation de proto de conduite addictive. La substance elle-même est anxiolytique. Pour preuve, plusieurs jeunes sont passés d’une cartouche par jour à 25 en seulement quelques semaines.

    D’autres peuvent même en inhaler 100 la journée. Rien qu’en parlant des risques de dépendance encourus, cela est déjà colossal. En tenant également compte des dangers physiologiques et psychologiques, l’on ne peut que s’alarmer.

    Quelles sont les mesures à prendre pour contrôler l’usage de ce gaz par les adolescents et limiter ses effets ?

    Au regard de la situation qui prévaut, vous convenez avec moi que des dispositions s’avèrent nécessaires pour contrôler l’usage du gaz hilarant par les adolescents et limiter ses effets. De mon point de vue, il doit surtout s’agir d’une approche préventive.

    Poursuivre la sensibilisation sur les dangers du protoxyde d’azote

    Premièrement, il est essentiel de poursuivre les efforts de sensibilisation sur les dangers du gaz hilarant. Si les jeunes continuent d’en faire un mauvais usage, c’est sans doute parce qu’ils ne sont pas encore pleinement conscients des dangers qu’ils encourent. Ce produit peut changer la perception en seulement quelques secondes.

    Lorsqu’il est mélangé avec d’autres substances (alcool, stupéfiants, etc) comme les adolescents le font, il génère des effets encore plus dévastateurs notamment sur le cerveau. En tant qu’adultes, nous devons donc multiplier les campagnes de sensibilisation afin de leur ouvrir les yeux. Je pense que les médias ont aussi un rôle très important à jouer.

    Renforcer les mesures de réglementation de l’utilisation du gaz hilarant

    Deuxièmement, il faut renforcer les mesures de réglementation en ce qui concerne l’utilisation de ce produit. L’interdiction de la vente du proto aux mineurs par la loi est un premier pas. Les efforts des associations militant pour le retrait de ces produits nocifs que l’on retrouve en vente libre sur le marché sont aussi à louer. Néanmoins, nous devons encore mieux contrôler les voies et moyens par lesquelles nos jeunes se procurent le N2O

    Rester en alerte pour identifier les cas d’inhalation et consulter un professionnel le plus tôt possible

    Enfin, je pense qu’il faut rester en alerte afin d’identifier tout cas d’inhalation. Comme mentionné plus haut, le plus vite cela est diagnostiqué, meilleures sont les chances de rémission. Même s’il est difficile de se rendre compte lorsque son enfant a consommé du proto, cela n’est pas impossible.

    Je recommande donc aux parents de prêter une attention particulière aux signes caractéristiques (fourmis dans les mains, vertiges, etc) et de consulter un professionnel de la santé à l’apparition de ces derniers. Pour une prise en charge optimale, le médecin et l’addictologue lyon sont tous deux d’un important secours.

     

     

  • Jean-Martin Charcot : hypnose et neurologie

    Le neurologue Jean-Martin Charcot est un spécialiste de la neurologie qui a travaillé pendant la plupart de son temps à l'hôpital de Salpêtrière de Paris. Il a mené de nombreuses études dans le but de comprendre les paralysies hystériques par l'hypnose. Découvrez quelques détails sur sa vie ainsi que les études qu'il a mené pendant ce temps dans cet article.

     

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    Qui est Jean-Martin Charcot ?

    Ce neurologue né en 1825 est reconnu pour ses travaux de recherche sur l'hypnose comme méthode de traitement de l'hystérie. Ce spécialiste de l'anatomopathologie a acquis de la notoriété au fil des ans grâce aux nombreuses conférences auxquelles il a participé. Au XIXe siècle, ce médecin a exercé comme professeur à la faculté de médecine de Paris et assuré une fonction à l'hôpital de la Salpêtrière. Le père de la psychanalyse, Sigmund Freud, a été l'un de ses élèves pendant une période où il enseignait sur le traitement de l'hystérie par l'hypnose. Le but de cette étude était de montrer l'origine non pas organique mais fonctionnelle des symptômes hystériques. Suite à ses recherches, il conclut que la maladie hystérique est dûe à un choc traumatique dont le sujet n'est pas au courant. C'est cela qui inspira grandement Freud pour le développement de cette discipline que l'on appelle aujourd'hui psychanalyse. Les travaux de recherche de Jean-Martin Charcot sont également à l'origine de la création de la gériatrie qui est une branche de la médecine consacrée aux personnes âgées. Bien que ses travaux n'aient pas fait l'unanimité, ils lui ont quand même donné une renommée internationale. En effet, ce chercheur a inspiré toute une génération parmi lesquelles Sigmund Freud. Il est connu comme étant le père des neurologues grâce à sa détermination et à sa connaissance du système nerveux. Il donnait des cours au public sans distinction. Il ne fallait pas être médecin pour y participer, c'était ouvert à tous. En effet, celui-ci a marqué sa génération au point où des patients venaient du monde entier pour le rencontrer et particulièrement ceux des Etats Unis et de la Russie. Jean-Martin Charcot avait l'habitude de dire que ‹‹ Les symptômes ne sont rien d'autre que les cris du corps en souffrance››. De tels propos permettaient de faire de lui l'homme qu'il fût pour les gens de cette époque. Cet état d'esprit lui a permis de nourrir sa passion pour la science expérimentale. C'est sur cette voie qu'il a découvert les manifestations de certaines pathologies et les a décrites pour la première fois. C'est le cas notamment de la neurosyphilis, la sclérose en plaques, les maladies neurodégénératives aussi connues sous le nom de maladie de Charcot.

    Les travaux du neurologue Jean-Martin Charcot sur l'hystérie

    À la base, le neurologue s'intéresse à la maladie des vieillards et y a même consacré sa thèse de doctorat. Ce sont les maladies inflammatoires et les gouttes qui font l'objet de ses recherches. Après sa soutenance à la Salpêtrière où il a travaillé pendant cinq ans comme interne qu'il est nommé au poste de chef de service. Au départ, il doit s'occuper des infirmes et des malades incurables. C'est huit ans plus tard qu'il se verra confier la charge de 150 femmes. Elles sont toutes hystéro-épileptiques non aliénées. Il est dès lors confronté aux crises de ces femmes, ce sont de grandes attaques auxquelles son prédécesseur avait déjà fait face. Le médecin est décidé à ne pas laisser les choses dans ces conditions. Il commence alors à faire des recherches dans le but d'étudier des mécanismes psychiques pouvant être à l'origine de cela. Les cas d'hystérie étaient enregistrés autant chez les hommes que les femmes même si au départ ils ont remarqué les symptômes plus chez les femmes. Il cherchait des solutions en se servant des instruments de son époque. Tout en enregistrant ses résultats pour analyser l'évolution de la maladie et les zones où les différents cas sont signalés. C'est en 1876 qu'il commence à étudier les phénomènes d'influence. Bien que la technique de l'hypnose ait été interdite plusieurs années plus tôt. Toujours persévérant dans ses recherches et dans son travail à l'hôpital, Jean-Martin Charcot se voit attribuer la première chaire de neurologie par Gambetta. Sans tarder, il fait une proposition à l'académie des sciences dans le but de faire officialiser l'usage de l'hypnose. En effet, il a profité de la situation pour déclarer son utilisation de l'hypnose dans le traitement de ses patients. Dans sa curiosité et sa détermination, il veut aller au bout de ses recherches et fait des expérimentations sur ses patients. Il veut tout savoir sur l'état nerveux de l'hystérie fait des explorations en profondeur par l'hypnose. Dans cet élan, il provoque des paralysies et des crises d'hystérie dans le but de comprendre le phénomène de transfert. En effet, il veut savoir comment se déroule le passage des paralysies psychiques d'un côté du corps à l'autre. C'est ainsi qu'il montrait que des personnes atteintes d'une paralysie d'un bras suite à un traumatisme retrouvaient leurs mouvements intégralement sous hypnose. Il faut retenir que ses séances d'hypnose avaient pour unique objectif l'expérimentation. En effet, il ne concentre pas ses études uniquement sur l'hypnose, il explore tous les champs de la neurologie. Il était de ce fait plus intéressé par la reprise du mouvement, raison pour laquelle il paralysait sous suggestion. Charcot ne se limitera pas là, il explore même le phénomène de possession en pénétrant dans les champs de l'éthologie et de l'anthropologie. Celui-ci était transdisciplinaire et ne laissait aucune théorie passer sans se poser des questions sur sa faisabilité. Il a rencontré de la résistance avec ses confrères neurologues qui estiment qu'il s'est trop distancer du champ de l'anatomopathologie. L'objectif de ses recherches est de se servir de l'hypnose pour comprendre et différencier les paralysies hystériques de celles causées par des lésions organiques.

    En somme, Jean-Martin Charcot est un neurologue qui a vécu en France de 1825 à 1893. Il est le père de la neurologie et est l'une des premières personnes à avoir utilisé l'hypnose à des fins d'expérimentation. Dans le but de comprendre les paralysies hystériques, il a mené des expériences sur des patients de son service.

  • Quelle est la différence entre psychiatre, psychologue, psychanalyste et psychothérapeute ?

    On entend très souvent parler de ces professionnels sans toutefois pouvoir clairement faire la différence entre eux. Vous pourrez vouloir consulter un psychiatre ou un psychologue mais avant, vous voulez savoir lequel est le mieux recommandé pour votre problème. Ils sont assez nombreux dans le Rhône ou à Lyon. Voici quelques éléments de réponse qui vous permettront de distinguer chacun d'entre eux le moment venu.

     

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    Quelle différence entre psychiatre et psychologue ?

    Une multitude de points fait la différence entre ces deux professionnels. Voici les détails à prendre en compte pour savoir lequel des psys est le mieux placé pour résoudre votre problème.

    Psychiatre

    Tout commence par le nombre d'années d'étude nécessaire pour avoir ce titre. Pour être psychiatre, il faut avoir un doctorat, c'est-à-dire 10 ans d'études universitaires. C'est en effet le seul professionnel de la santé mentale habilité à faire un diagnostic auprès des patients. En effet, il est médecin ayant suivi 6 années de tronc commun et 4 ans de spécialisation pendant lesquels il suit une formation pratique auprès des patients.

    Notez donc qu'aucun autre professionnel de la santé mentale n'a de droit légal d'exercer en tant que médecin que ce soit à Lyon ou dans le Rhône. Il a pour mission d'établir un diagnostic psychiatrique après avoir éliminé toute cause organique. Il est également le seul à pouvoir prescrire un traitement médical au patient.

    D'un autre côté, il peut déléguer certaines de ses obligations envers le patient auprès d'un psychologue. De plus, il peut également pratiquer la psychothérapie sur ses patients ou faire appel à un psychothérapeute en fonction du problème et de sa disponibilité.

    Psychologue

    Vous avez besoin d'une oreille attentive à Lyon vers qui vous tourner quand vous êtes à bout, le psychologue est la personne qu'il vous faut. Le psychologue clinicien est la personne indiquée pour établir des diagnostics psychologiques que ce soit à Lyon ou dans le Rhône. Après le diagnostic psychiatrique, le médecin pourrait vous confier à un psychologue qui s'occupera de la psychothérapie.

    Vous aimerez sûrement savoir quel est votre quotient intellectuel, n'hésitez pas à vous rapprocher de ce professionnel. Malgré toutes ses qualités, il n'a pas le pouvoir d'établir un diagnostic médical ni de faire des prescriptions. De plus, celui-ci n'est même pas considéré comme étant un professionnel de la santé. Tout comme un psychiatre, il peut ajouter des spécialisations à son cursus pour exercer comme psychanalyste ou thérapeute familial.

    Pour ne pas faire d'erreur, il existe des neuropsychologues, des psychologues cliniciens, des psychologues du travail, etc. Chacun d'entre eux, en plus des missions communes, a une mission à part. On peut ainsi dire que les deux professionnels sont des psychothérapeutes en plus de leur principale mission. Par contre, le psychiatre étant médecin, il est formé pour diagnostiquer les maladies physiques et psychiques.

    Qu'entend-on par psychanalyste ?

    Il est important de noter dans un premier temps que le psychologue ou le psychiatre peuvent se sur-spécialiser en psychanalyse. Toutefois, l'inverse ne saurait être possible. Celui-ci ne se forme pas dans une université mais plutôt dans des sociétés savantes de psychanalyse. La particularité de cette profession est que l'analyste n'a pas de ligne directrice pour exercer son métier.

    Il n'y a donc pas de formation spécialement conçue car elle est basée uniquement sur du vécu. Sigmund Freud a fondé cette discipline dans le but de traiter les patients présentant des troubles d'ordre névrotique ou psychologique. Le principe consiste à écouter et analyser le patient en se basant sur son histoire, ses émotions ainsi que ses rêves. C'est celà qui rend chaque cas unique.

    Psychothérapeute : de qui parle-t-on ?

    Ce titre était autrefois porté par des personnes qui n'avaient aucun support légal attestant de leur capacité à exercer dans ce domaine. Depuis quelques années, cette façon d'exercer a été bannie. Dans un premier temps, les seuls professionnels qui ont acquis le pouvoir d'exercer comme psychothérapeute au cours de leur formation sont le psychiatre et le psychologue.

    Pour les autres, il leur faudra désormais suivre une formation allant de 200 à 400 heures de formation théorique couronnée d'un stage d'une durée de 2 à 5 mois. Dans ce cas, après que le psychiatre ait établi son diagnostic et prescrit le traitement approprié, s'il faut faire de la thérapie, il pourra le faire personnellement. D'un autre côté, il peut confier la tâche à un psychologue ou un psychothérapeute ayant reçu sa formation comme prévu.

    Psychanalyste ou psychologue ?

    La psychanalyse est une discipline permettant de régler les problèmes inconscient afin de faire disparaître leurs symptômes. Cela peut se manifester par la phobie, la dépression et bien d'autres. Plusieurs raisons peuvent justifier que vous consultez un psychanalyste à Lyon ou dans le Rhône comme des questions existentielles.

    Lorsque vous traversez des situations difficiles dans votre vie comme une rupture amoureuse, un décès, une crise de panique et bien d'autres vous pourrez consulter un psychanalyste. Il vous est possible de faire cette consultation en plus d'un traitement psychiatrique. Un tiers des psychanalystes seraient des psychiatres et un autre tiers serait assuré par des psychologues. C'est le dernier tiers qui revient aux personnes n'ayant pas une formation spécifique et sont appelés à en acquérir pour exercer légalement.

    Comment reconnaître ces quatre professionnels ?

    Un psychiatre est un médecin de formation. Autrement dit, il fait 6 années de formation en médecine et se spécialise en psychiatrie pendant 4 ans de plus. En somme, sa formation est de 10 ans après le baccalauréat. Quant au psychologue, celui-ci suit un cursus universitaire en psychologie couronné d'un master 2. Tout comme le psychiatre, il peut remplir le rôle de psychothérapeute ou de psychanalyste.

    La seule chose à faire est de se sur-spécialiser dans ces domaines. Le psychanalyste, lui, n'est pas reconnu par la loi. Par ailleurs, il suit une formation dans des sociétés savantes de psychanalyse dont chaque séance est unique car basée sur du vécu. Le psychothérapeute est un professionnel qui exerce après avoir suivi une formation de 200 à 400 heures en plus d'un stage de 2 à 5 mois.

    Sa mission consiste principalement à écouter son patient pour apporter des réponses à ses préoccupations, il peut faire usage de l'hypnose et bien d'autres techniques. De tous ceux-ci, seul le psychiatre est reconnu comme étant un professionnel de la santé. Si vous êtes dans le besoin des soins thérapeutiques à Lyon ou dans le Rhône, vous savez désormais à qui vous adresser.

  • Tout savoir sur Sigmund Freud et sa pensée

    Considéré comme l'une des figures emblématiques de la philosophie, Sigmund Freud n'est plus à présenter aux amoureux de la discipline de Socrate. Il est très connu pour son invention de la psychanalyse mettant en relief la psychologie, sa théorie sur les notions de conscient, d'inconscient, de refoulement, de rêve, de transfert ou encore de complexe d'Œdipe. Si vous souhaitez tout savoir sur ce psychologue qui a révolutionné la conception du psychanalysme humain, lisez cet article.

     

    Freud

    Bref aperçu de la vie de Sigmund Freud

    Il est né le 6 mai 1856 à Freiberg, en Moravie, en actuelle République Tchèque, dans une famille juive. Sigmund Freud, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a connu une enfance particulière.

    En effet, pendant qu'il séjournait dans ses trois ans, son père nommé Jacob Freud se retrouvera au cœur d'une faillite. En 1860, la famille du petit Sigmund va s'envoler vers Vienne dans l'optique de tenter sa chance.

    En fuyant une ville bâtie sur l'antisémitisme au profit de sa nouvelle destination, Freud aura la possibilité de faire de brillantes études scientifiques. Ce qui le faire découvrir les livres de Shakespeare, d'Homère, de Schiller et de Goethe.

    Alors qu'il n'avait que 8 ans, il aura la passion de lire ces auteurs. L'année 1881 sera celle où Sigmund Freud va devenir docteur en médecine. Au début, il s'intéresse à la neurologie.

    Il a fallu quatre ans après pour que le jeune médecin décoche une bourse d'étude qui lui permettra de prendre la destination de la France. Il atterrit précisément à l’hôpital de la Salpétrière à Paris.

    De là, il va suivre les enseignements du professeur Jean-Martin Charcot, l’un des neurologues les plus réputés de l’époque, notamment pour ses travaux sur l’ hystérie et l’hypnose. À son retour à Vienne, Sigmund Freud s'établit comme médecin psychologue.

    Il se spécialise dans la psychologie en traitant des maladies nerveuses. Il se met dans la posture du professeur Charcot dont il défend les théories. Dans cette lancée, le jeune psychologue va prononcer en 1886 un discours

    Lequel décrira devant la Société des Médecins de Vienne l'hystérie chez le sexe masculin. Ce faisant, Freud remet en cause l'idée selon laquelle cette maladie était typiquement féminine et qui était devenue virale à l'époque.

    Il est tollé de ses confrères qui le mettent au ban de leur société. Dans la même période, il se marie à Martha Bernays, à qui il est fiancé depuis longtemps. Le couple aura six enfants, dont Anna Freud, qui deviendra psychanalyste.

    Les pensées du psychologue Freud

    A cette époque, le médecin psychologue se sert de l'électrothérapie et l' hypnose pour traiter des individus atteints de maladies psychologiques. Mais très vite il laisse cette méthode dont les résultats étaient spectaculaires mais peu durables.

    Dès lors, en collaboration avec son ami Joseph Breuer aussi médecin et physiologiste autrichien, il publie en 1895 Etudes sur l’hystérie. Il s'agit d'un livre qui fait état des différents cas traités par les deux médecins depuis 1893.

    Dans le lot, figure le cas d'une femme supposée hystérique, patiente de Joseph Breuer. Ce dernier la considère comme l'exemple type d'un nouveau type de cure, qu'il nomme cathartique.

    Le principe consiste à faire narrer au malade placé sous hypnose des évènements jonchés de traumatismes et enfouis dans ses souvenirs et à l'en libérer par l'expression de cette parole.

    Naissance de la psychanalyse basée sur la psychologie

    Le jeune médecin psychologue passe tout son temps à étudier ce cas, si bien qu'il finit par développer une nouvelle approche. Celle-ci se focalise sur une exploration de la vie psychique consciente et inconsciente.

    Cette approche est également basée sur une étude de la part visible de la conscience humaine, et de celle qui, de façon invisible, affleure :

    par les rêves

    par les lapsus

    par les mots d'esprit

    par les actes manqués

    Freud a attendu 1896 pour donner à son approche le nom de « psychanalyse » tout en clarifiant son objectif. Lequel consiste à dénouer des troubles psychiques médicalement inexplicables.

    Cette approche comprends entre la psychologie de développement, la psychologie de respiration, etc qui entrent dans le fonctionnement psychique de l'homme.

    À partir de là, le spécialiste de la psychologie va fonder sa théorie du conscient, du pré-conscient et de l'inconscient. Cela a été la toute première révolution dans la représentation fu psychisme.

    Après le décès de son père survenu quelques temps après, Freud entreprend de « s’auto-analyser » grâce à la correspondance soutenue qu’il entretient avec son ami, le docteur Fliess. Cela va alors se concrétiser par la mise en évidence progressive :

    du principe de refoulement

    du complexe d'Œdipe

    de la théorie du transfert

    de l'interprétation des rêves

    Et ce, en partant de ses propres souvenirs et de ses propres rêves qu'il va dénuder dans un livre éponyme, qui paraît en 1900. À travers cet ouvrage, le psychologue décrit pour la première fois le concept d’ association libre.

    Il faut comprendre par là, l'un des principes fondamentaux de la psychanalyse dont l'idée est d'amener le malade à exprimer de façon spontanée tout ce qui lui traverse l'esprit. Tous ces efforts lui valent en 1902 sa nomination de professeur titulaire à l'Université de Vienne.

    Au bout de trois années plus tard, Freud fait paraître le Cas Dora, la première narration d'une analyse, ainsi que Trois essais sur la théorie sexuelle, dans lesquels il expose sa théorie sur la place de la sexualité dans le développement de la personnalité.

    La théorie freudienne s'exporte

    Très vite, un groupe de sympathisants va se former autour de l'auteur parmi lesquels Carl Gustav Jung, psychiatre et essayiste suisse, fondateur de la psychologie analytique. Leur rencontre date de 1907, année à partir de laquelle les deux hommes vont entretenir une correspondance.

    Mais cette relation ne va pas durer longtemps, car des divergences ne tarderont pas à prendre place entre eux. En effet, Jung bat en brèche l’approche analytique et l’élaboration freudienne de la structure de l’inconscient. Dans les années 1910, ils se séparent.

    Au cours de la même période, l'approche psychanalytique de Freud s'exporte outre-Atlantique et va permettre à l'auteur d'être invité par le professeur Stanley Hall, philosophe et psychologue à la Clarck University, aux Etats-Unis. Et fait de nombreux adeptes.

    L'année 1920 marquera le publication d'un autre ouvrage intitulé Au-delà du principe de plaisir. Il s'agit d'un livre important qui développe la théorie des pulsions de mort (Thanatos) et de vie (eros) qui cohabitent dans chaque être, défini par le Moi, le Ca, et le Surmoi.

     

  • Alerte sur la pratique du chemsex

    Qu'est ce que le chemsex ?

    Contraction de "chemical sex", le sexe sous drogue. C'est utiliser des substances psychoactives ou drogues à des visées sexuelles dans le but de faciliter, intensifier et prolonger l'acte sexuel. Si le sexe sous produit a toujours existé, c'est un phénomène caractérisé dans les années 2010 avec l'arrivée de nouvelles drogues appelées "Les nouveaux produits de synthèse". 

    Ce sont des substances fabriquées en laboratoires, essentiellement en Chine ou aux Pays-Bas, ayant pour but d'imiter l'effet de substances bien connues comme la feuille de Khat avec un effet euphorisant. (La famille des cathinones)

     

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  • Ce qu'il faut savoir sur la dépression saisonnière

    Depression lyon

    La santé de l'homme est souvent soumise à des maladies. Certaines maladies ont une fréquence ou saison d'apparition chez l'homme. C'est le cas de la dépression saisonnière. Elle est en vogue et fait plusieurs victimes dans le monde. Pour plusieurs raisons, l'homme en est atteint et subit ses dommages. Ainsi, on se demande quelles peuvent en être les causes de ce mal ? Comment se manifeste-t-il ? Quelles sont les solutions à employer contre cette maladie ? Lisez cet article pour en savoir plus.

    Définition de la dépression saisonnière

    La dépression saisonnière est une maladie qui affecte le cerveau. C'est un trouble affectif que l'homme rencontre suite au déficit de lumière naturelle. Elle apparaît chez l'individu à un moment fixe de l'année, raison pour laquelle on l'appelle dépression saisonnière. Le plus souvent, cette maladie surgit en hiver. En effet, les journées sont très courtes en hiver, ce qui est dû à l'absence de lumière. Selon la médecine, on parle de dépression saisonnière lorsqu'elle survient chez l'individu pendant deux saisons consécutives.

    Quelles sont les causes de la dépression saisonnière ?

    Comme on l'a souligné précédemment, la dépression saisonnière est le fruit de la baisse de luminosité chez l'homme. En effet, il y a des gens qui sont très sensibles à l'obscurité. Ainsi, quand la lumière est presque absente, la mélatonine est affectée. Or, la mélatonine est un neuromédiateur dans le cerveau humain qui se charge de la régulation du rythme circadien pertinent. Cette mélatonine est le plus souvent déclenchée sous l'effet de la lumière sur la rétine. Ainsi, les patients observent leur horloge biologique interne se dérégler. À cet effet, les patients se retrouvent progressivement dans la dépression saisonnière.

    Quels sont les symptômes de la dépression saisonnière ?

    La dépression saisonnière a des signes qui la font remarquer chez l'individu. Au nombre de ces symptômes, il faut noter que le patient pressent la fatigue. Il est tout le temps fatigué et manque d'énergie pour réagir de façon prompte face à une situation. De même, le sujet souffrant de ce mal est souvent irrité. Si vous souffrez de ce mal, vous aurez aussi des troubles de l'humeur, ce qui vous plongera dans une tristesse permanente. Par ailleurs, la dépression saisonnière se fait remarquer aussi par la baisse de libido chez l'homme. Ainsi, l'homme a de difficulté à se mettre en érection malgré les stimulations à lui faites.

    Un autre symptôme de la dépression saisonnière est la dévalorisation de soi. Autrement dit, le patient n'a plus aucune estime pour lui-même. Sa vie n'a plus de valeur à ses yeux et il préférerait même mourir que de vivre. Aussi, ce mal se traduit par le manque de concentration. Une fois que vous en êtes atteints, vous aurez du mal à se concentrer pour mieux réfléchir face à une situation et se décider. De même, le manque d'envie atteint son paroxysme si vous souffrez de la dépression saisonnière.

    Qui faut-il consulter en cas de dépression saisonnière ?

    La dépression saisonnière est un mal que peut diagnostiquer un médecin généraliste. Mais eu égard à la subtilité de ce mal, il est préférable de faire recours à un psychiatre. En effet, les psychiatres sont mieux outillés pour détecter ce mal. À l'aide des séances de la luminothérapie, ils peuvent faire la nuance du type de dépression que souffre le patient. Ainsi, s'il s'agit réellement de la dépression saisonnière, les séances de luminothérapie vont le confirmer.

    À quel moment faut-il faire un test sur la dépression saisonnière ?

    Le test sur la dépression saisonnière ne doit pas se faire de façon maladroite. Il faut donc prendre le soin d'analyser le mal dont on souffre. Ainsi, quand vous verrez que les symptômes suscités se retrouvent à votre niveau, alors vous pouvez consulter un médecin qui saura vous orienter. Le diagnostic se fait en posant des questions au patient sur les manifestations de ce trouble dans son organisme. Vous pouvez aussi faire ce test quand vous constatez que le mal se met à troubler considérablement votre vie quotidienne. On peut aussi diagnostiquer ce mal en faisant l'hypnose.

    Comment lutter contre la dépression saisonnière ?

    La lutte contre la dépression saisonnière passe par l'association de la psychothérapie et la luminothérapie. La luminothérapie permet essentiellement de compenser le manque de lumière sur la rétine. Pour y parvenir, les psychiatres soumettent les patients à des séances qui sont faîtes tous les matins à partir du mois d'octobre et de novembre. L'objectif est d'éviter l'obscurité dans la vie du patient tout en la remplaçant par la lumière. Ce traitement se poursuit le plus souvent jusqu'au printemps. Aussi, le patient dans sa maison, peut marcher sous le soleil tous les matins afin de cumuler assez de lumières sur sa rétine.

    Par ailleurs, il est demandé aux personnes souffrant de la dépression saisonnière de consommer la vitamine D. En la prenant, cela agit sur le moral de l'individu. Aussi, les capacités de concentration et de mémoire sont améliorées par la consommation de la vitamine D. Un traitement médicamenteux peut être privilégié quand la dépression s'avère très sévère chez le patient.

    Dans l'objectif de lutter contre la dépression saisonnière, il est aussi demandé aux patients de changer leur cadre de vie en temps d'hiver. En effet, comme l'absence de lumière est la cause de ce mal, il urge donc de choisir un milieu plus éclairé. Ainsi, vous pouvez opter pour les destinations les plus soumises aux rayons solaires. Si votre pays est soumis à des variations de climat et de température, vous pouvez se déplacer à l'intérieur du pays pour atterrir dans la zone le plus favorable. S'il y a lieu que vous sortez carrément du pays pour profiter d'autres horizons rentables à cet effet, vous pouvez le faire.

    Quelles sont les conséquences de la dépression saisonnière ?

    La dépression saisonnière comme on l'a mentionné plus haut a des symptômes très graves sur la vie de l'homme. Ainsi, quand le traitement échoue, certains patients perdent le goût de la vie. Ils ne sont plus motivés à vivre comme les autres. Ils vivent dans le désespoir et se négligent complètement. Du coup, certains patients sont même poussés vers le suicide. De même, on a du mal à appartenir à la société.

  • La petite histoire de l'hypnose

    Étudiée depuis le XVIIIe siècle, l’hypnose est une pratique qui nous permet de mieux utiliser notre cerveau en activant les pouvoirs d’autoguérison grâce aux activités réalisées pendant l’état modifié de conscience. Cette pratique courante nécessite de vouloir connaître davantage son essence. En partant des auteurs, de toutes ces personnes qui ont travaillé dans l’ombre et de ceux qui l'ont expérimenté au départ pour qu’il devienne célèbre de nos jours.

    À travers cet article, nous vous présenterons l’histoire, de la genèse à nos jours de l’hypnose.

     

    Milton erickson

    L'hypnose et ses effets thérapeutiques ont été étudiés dès le XVIIIe siècle

    L'hypnose vient du grec hupnos, qui signifie sommeil. Le dieu grec du sommeil s'appelle Hypnos. Le premier processus hypnotique humain a été découvert sur des pilules égyptiennes datant de 3000 av.

    Les rituels chamaniques sont pratiqués partout dans le monde et sont souvent comparés à un état d'hypnose.

    En 1773, le médecin allemand Franz Anton Mesmer fut le premier à tenter d'expliquer le phénomène de l'hypnose. Sa théorie du « magnétisme animal », également appelée « hypnotisme », est considérée comme la pionnière de l'hypnotisme moderne. Il a décrit l'existence d'un fluide magnétique universel qui peut être utilisé pour le traitement. Cependant, l'Académie des sciences de Paris refusa de reconnaître le magnétisme animal en 1784 et condamna sa pratique. De même, le comité scientifique nommé par le roi Louis XVI a réfuté cette théorie et attribué le succès du traitement de Mesmer à des mécanismes psychologiques.

    Cependant, le concept de magnétisme existe toujours et est adopté par de nombreux médecins. Le chirurgien britannique James Esdaile (1808-1859) qui travaillait en Inde a effectué 345 opérations en utilisant "l'hypnose". Il a décrit chacun d'eux comme ayant une bonne analgésie et une faible mortalité. Il devient professeur à l'Université de Londres en 1831, mais sous la pression du journal The Lancet, il doit démissionner en 1838, ce qui rejette sa démarche et sa conclusion.

    Cependant, les recherches se poursuivent et, en 1841, l'ophtalmologiste James Braid propose la théorie de l'unité, selon laquelle se concentrer sur une seule pensée conduit à un état de sommeil neurologique. Par conséquent, il a jeté les bases scientifiques de ce qu'il a finalement appelé « l'hypnose ».

    À partir de 1846, dans le contexte de l'introduction de l'anesthésie à l'éther et au chloroforme, la pratique de l'hypnose diminue rapidement.

    Ce n'est qu'en 1891 que l'hypnose revient au centre de la scène. Cette année-là, la British Medical Association a chargé une équipe de médecins d'enquêter sur l'hypnose. Après une évaluation complète, le comité d'experts a conclu qu'il est efficace dans le traitement de la douleur, des troubles du sommeil et des symptômes fonctionnels. En 1892, l'association en recommande même à l'unanimité son application thérapeutique.

     

    Vision moderne de l'hypnose avec le psychiatre américain Milton Erickson (1901-1980)

    Son approche innovante repose sur sa conviction que le patient lui-même a les ressources pour répondre adéquatement à la situation rencontrée : il s’agit donc de l’encourager à utiliser ses compétences et ses possibilités d’adaptation personnelles. Dès lors, l’usage suggéré permet de s’affranchir des méthodes autoritaires qui sont parfois encore utilisées pour l’hypnose de spectacle. Milton Erickson (Milton Erickson) a souffert de la polio à l’âge de 17 ans. Lors de sa réadaptation, certains phénomènes qu’il met ensuite en application auprès de ses patients.


     

    Nécessité d'une recherche scientifique approfondie au XXIe siècle

    La première revue détaillant les effets de l'hypnose a été publiée en allemand en 2002. En 2003, le comité consultatif scientifique allemand de la psychothérapie a rédigé un rapport d'évaluation sur l'efficacité de l'hypnothérapie. Sa conclusion est qu'il peut être considéré comme une technologie scientifiquement efficace qui peut être utilisée pour traiter les facteurs mentaux et sociaux des maladies physiques des adultes, pour traiter la toxicomanie, ainsi que le sevrage du tabac et de la méthadone.

    De nos jours, l'hypnose est de plus en plus reconnue par les gens. Le corps médical forme les urgentistes à se détendre et à soulager la douleur de certains patients. Il a également commencé à prendre place dans la salle d'opération d'anesthésie.

    C'est le début d'une nouvelle ère de l'hypnose clinique, et l'efficacité de l'hypnose clinique souvent observée de nos jours repose sur des faits objectifs, notamment obtenus grâce à la neuro-imagerie fonctionnelle.


     

    Qui peut être hypnotisé ?

    À cette question, les professionnels du domaine s’accordent à dire que tout le monde peut être hypnotisé. Cependant, les techniques varient d’une personne à une autre. Afin de faire entrer chaque individu dans une transe hypnotique, les techniques thérapeutiques sont variables. Par exemple, pour des personnes qui ne croient pas à l’hypnose ne seront pas abordées de la même façon par le psychologue spécialisé que des individus très enthousiastes quant à cette forme alternative de traitement.

    Pour une séance réussie d'hypnose, il faut de la confiance. Se faire hypnotiser peut être effrayant, car cela ne dépend plus de nous, l’on est dépourvu de sa conscience pendant la séance. Avec le bon thérapeute, alors la séance pourra avoir lieu en toute sérénité.